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Benflis appelle les partis d'opposition à adhérer à une approche collective

Publié par DKNews le 20-02-2018, 18h11 | 26
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Le président du parti Talaï El Houriyat, Ali Benflis, a appelé lundi à Alger, les partis d'opposition à œuvrer pour être une force de proposition, en mettant les différends de côté, en vue d'adhérer à une "approche collective".

Lors d'une conférence de presse, M. Benflis a évoqué le rôle des partis dits d'opposition, qui, selon certains, se dérobent à leur principale vocation, affirmant que ces formations politiques doivent "demeurer une force de proposition" en vue d'aboutir à l'ouverture d'un dialogue "global et inclusif". Il a appelé les partis dits d'opposition à "mettre les différends de côté et adhérer à une approche collective".

M. Benflis a précisé que son parti prônait le dialogue, car étant convaincu que "quelque que soit sa gravité, la situation n'est pas désespérée", ajoutant que le recours au dialogue fédérateur permet de "conforter le front interne en vue de soutenir les efforts louables de l'Armée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité, dans la sécurisation du pays et la préservation de sa souveraineté nationale".

Répondnt à une question sur les mouvements de protestation dans les secteurs de la santé et de l'éducation, M. Benflis a estimé que l'approche adoptée actuellement pour traiter ce genre de dossiers a "échoué" et peut, par conséquent, entraîner un "élargissement" des mouvements de protestation à d'autres secteurs.

Il a par ailleurs dénoncé ce qu'il a qualifié de "monopole syndical" et le refus de reconnaître les syndicats autonomes en tant que partenaire social en dépit de leur représentation d'un grand nombre de travailleurs.

Au volet économique, le responsable a déclaré que les gouvernements qui se sont succédés "ont échoué parce qu'ils étaient incapables de relancer les réformes urgentes et nécessaires (..) pour manque de courage politique".

Répondnt à ceux qui lui reprochent de tenir un double discours, notamment lorsqu'il a été invité à ouvrir la voie aux protestataires par les moyens pacifiques, bien que la loi portant interdiction des manifestations à Alger était en vigueur lorsqu'il était chef du gouvernement, M. Benflis a souligné : "Ces personnes ne doivent pas oublier que j'ai autorisé une marche à Alger le 14 juin 2001, en dépit de l'état d'urgence déclarée dans le pays, et j'ai assumé ma responsabilité quant à cette décision même après les dérapages qui se sont ensuivis".

"Si la question d'interdiction des manifestations est injustifiée aujourd'hui, pourquoi alors certains m'impute cette responsabilité sachant que j'ai quitté le gouvernement depuis bien longtemps", a-t-il martelé.

Pour ce qui est de sa candidature à la prochaine élection présidentielle, M. Benflis a souligné que cette question ne constituait pas une priorité pour lui ni pour son parti.

"Le plus important aujourd'hui est de trouver une solution à la crise politique et économique (...)", a estimé M. Benflis.

Par ailleurs, le président du parti Talaï El Houriyat a exprimé sa position concernant l'initiative annoncée récemment par la secrétaire générale du parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui a appelé à "l'amendement de la Constitution pour se diriger vers une assemblée constituante", la qualifiant de "contribution et d'effort pacifique", rappelant que "les alternatives proposées par les partis relèvent de leurs prérogatives".

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