Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a mis l'accent, samedi, sur l'impératif de lutter contre les facteurs causant les pathologies rénales, notamment le diabète et l'hypertension artérielle (HTA).
«Les maladies rénales, particulièrement l'insuffisance rénale sont devenues désormais un vrai problème de santé publique, qui concerne toutes les tranches d'âge» a indiqué le ministre dans d'une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Merzak Ghernaout, à l'occasion de l'ouverture du 25e congrès national des maladies rénales.
Le ministre a appelé, à cet égard, à une action pour réduire le nombre de ces pathologies à travers la lutte contre les facteurs causes ces maladies, en tête desquels «le diabète et l'hypertension artérielle».
La prévention demeure «le moyen le plus efficace» pour éviter ces maladie et leurs complication, a-t-il estimé, soulignant qu'en sus de la prise en charge des besoins des malades, les spécialistes et le ministère sont appelés à ancrer la culture du don d'organes et de la transplantation des reins.
Dans le même sillage, M. Hasbellaoui a insisté sur la nécessité de renforcer la formation en la matière, la création de nouveaux centre de greffe d'organes et de transplantation, l'établissement de partenariats avec l'étranger afin d'acquérir une expérience permettant aux établissements de santé de procéder à ces interventions».
Le ministre a rappelé, par ailleurs, les actions menées par son département, notamment la création de l'Agence nationale des greffes (ANG), en vertu du décret exécutif n 12-167, chargée de la gestion et du suivi des registres et des listes d’attente «mis en place pour développer l’opération de transplantation et de greffe à travers notamment les fichiers des donneurs et des receveurs d’organes».
Ladite agence sera chargée, également, de créer des banques pour la gestion et le suivi des organes, a expliqué M. Hasbellaoui faisant état «d’un nombre croissant de malades souffrant d’insuffisance rénale chaque année, ce qui requiert, outre la consolidation de la prévention, le développement et l’augmentation du nombre d’opérations de transplantation que nous sommes appelés à prendre en charge chaque année», a-t-il soutenu.
Plus précis, le ministre a indiqué que son département avait procédé à l’élaboration du cadre réglementaire régissant l’agence en question à travers la nouvelle loi sur la santé.
Cette opération sera menée, a-t-il poursuivi, en faisant connaître les droits et devoirs du donneur et du receveur d’organes, la définition des règles de transplantation et de greffe, outre la désignation des établissements compétents en la matière, disposant de toutes les conditions de sécurité et de protection et de compétences humaines garantissant la réussite de ces opérations.
Pour rappel, ce congrès a été organisé par l’association algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation.