La présidente de la Société algérienne de transfusion sanguine et d'hémobiologie (SATH), Pr Ghania Hariti a appelé, mardi à Alger, à la création d'un centre de référence pour l'étude des génotypes des groupes sanguins en Algérie.
S'expriant en marge du 12e congrès de la SATH, Pr Hariti qui occupe également le poste de chef de service de transfusion sanguine au CHU Lamine Debaghine de Bab El Oued (ex Maillot) a mis l'accent sur l'importance de la création de tels centres qui contribuent à «l'étude du génotype des groupes sanguins répandus en Algérie, à l'instar de ce qui est en vigueur à travers le monde».
Par ailleurs, elle a souligné que cinq génotypes de groupes sanguins sont méconnus par certains médecins et par la majorité des gens tandis que 159 génotypes rares sont totalement méconnus par les médecins».
«Outre la prise en charge des malades, la création d'un centre et d'une banque de référence du génotype permettra de sensibiliser à la formation dans ce domaine». En cas de syndrome hémorragique qui est pris en charge par plusieurs spécialités médicales, Pr Hariti a cité, à titre d'exemple, les personnes qui souffrent génétiquement de la coagulation sanguine à l'instar des hémophiles, mettant l'accent sur la nécessité de renforcer la formation continue des spécialistes dans ce domaine pour s'enquérir des derniers développements dans le domaine scientifique «.
Pour ce qui est du traitement, Pr Hariti a fait savoir que les médicaments sont disponibles pour cette catégorie de malades qui sont «pris en charge par leurs familles, par la commission nationale en charge de cette pathologie et par les associations qui activent dans le domaine».
Les participants à ce congrès ont appelé à faire une étude sur les groupes sanguins rares notamment chez les femmes enceintes pouvant contracter des maladies du sang pouvant se répercuter sur leur santé et celle du fœtus.
