La coopération algéro-éthiopienne a été sensiblement renforcée et enrichie à l'issue de la visite à Alger du Premier ministre Haile Mariam Dessalegn Boshe.
Cette visite de travail, qui intervient dans une conjoncture politique africaine marquée par le rapprochement régional et la lutte contre tous les fléaux sociaux, pour un développement intégré du continent, a contribué à sceller encore plus les liens d'amitié et de fraternité entre les peuples algérien et éthiopien, et, surtout, à jeter les bases d'une nouvelle phase de coopération politique et économique notamment entre les deux pays.
Sur le plan diplomatique, la présence à Alger du Premier ministre éthiopien confirme les bonnes relations bilatérales entre les deux Etats, et leur parfaite entente sur nombre de dossiers d'actualité portant sur les sujets importants de la Corne de l'Afrique.
L'Algérie, faut-il le rappeler, a joué un rôle capital dans les années 2000, juste après l'élection de M. Bouteflika à la présidence du pays, dans le règlement du conflit armé entre l'Erythrée et l'Ethiopie.
C'est dire les relations d'amitié et de bonne entente entre les deux pays, marquées cette fois-ci par une coopération solide, dans tous les domaines.
C'est ainsi que cette visite du Premier ministre éthiopien a été sanctionnée par la signature de plusieurs conventions de coopération dont un mémorandum d'entente entre l'Institut diplomatique et des relations internationales relevant du ministère des Affaires étrangères et l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la République d'Ethiopie, d'une convention entre les deux Gouvernements algérien et éthiopien sur la santé animale et d'une autre en matière de formation professionnelle et technique.
Sur un autre registre, l'Algérie et l'Ethiopie ont fait le point, à travers un entretien entre le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue éthiopien, sur les grands sujets d'actualité régionale, et les moyens de les résoudre au mieux des intérêts des peuples de la région.
En outre, les entretiens entre les délégations des deux pays ont permis d'approfondir et d'élargir les relations de fraternité et de coopération liant les deux Etats, qui ont signé en juin 2013 une déclaration de partenariat stratégique.
Evidemment, le volet politique de cette visite a porté sur les questions de paix, stabilité et sécurité en Afrique, en particulier dans la Corne de l'Afrique.
Quant au volet économique, il a porté sur les grandes questions de développement, autant pour un partenariat stratégique entre les deux pays, que pour la promotion d'une intégration économique plus franche en Afrique.
