A J-4 du début de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2014, tous les élements d'une élection réussie sont en train d'être mis en place. Les états-majors des six candidats en lice mettent la dernière touche au programme électoral qu'ils vont soumettre à l'électorat algérien, règlent les derniers détails des déplacements à l'intérieur du pays et mettent au point leur stratégie.
C'est dire en somme que du côté des candidats à cette élection qui va se dérouler dans une parfaite ambiance de sérénité et de sécurité, rien n'est laissé au hasard pour une campagne électorale devant en principe être décisive. Bien sûr, les premières salves de certains candidats ont commencé à fuser ici et là au détour d'interventions ou de déclarations aux médias nationaux, ce qui dénote en clair une certaine aisance politique de ces candidats.
Et qui donnent dès lors une dimension captivante à cette joute. Et, sur ce registre, tout ne pouvait être programmé sans la partie la plus importante de cette campagne électorale : sa couverture médiatique.
C'est dans ce sens que le ministre de la Communication, M. Abdelkader Messahel, est sorti de son «cocon» des sources pour descendre sur le terrain et faire le point sur les préparatifs pour une couverture équitable, juste et sereine de cette élection, d'autant que la presse étrangère sera présente en force. Grande satisfaction, donc, du ministre de la Communication, pour qui «toutes les conditions sont réunies, notamment au plan technique». «Nous attendons ce qui viendra de la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle qui a pratiquement toutes les prérogatives voulues pour le temps et l'ordre de passage des candidats à l'antenne», selon M. Messahel.
Le déplacement du ministre aux studios d'enregistrement du Club des Pins et du Centre international de presse de Kouba est un autre signe qui ne trompe pas sur la volonté des pouvoirs publics d'assurer la médiatisation la plus large possible de cette élection, et la possibilité pour les six candidats de s'adresser à leurs électeurs en leur expliquant autant leur programme de travail que leur stratégie électorale. Impartialité oblige, M. Messahel a souligné qu’«en tout état de cause, ce qui sera retransmis se fera avec l'aval des candidats ou de leurs représentants».
Un gage de transparence et de crédibilité en plus pour cette élection présidentielle qui commence progressivement à mobiliser les électeurs, même si pour le moment les grandes tendances de cette campagne électorale ne sont pas encore dessinées. Qu'importe, puisque à quelques jours du lancement de cette campagne électorale, les garanties d'un déroulement à la hauteur de l'événement sont là, et ne manqueront pas de donner à ce scrutin la hauteur nécessaire pour un événement national historique.
Car ce que beaucoup ignorent ou l'ont peut-être oublié, c'est que cette élection présidentielle va se dérouler alors que tous les grands indicateurs économiques et sociaux du pays sont au vert. Des réserves de change confortables de plus de 194 milliards de dollars à fin 2013, d'importants crédits à l'économie, et des programmes extrêmement ambitieux dans l'ensemble des secteurs socio-économiques. De quoi donner le sentiment aux électeurs algériens d'aller voter pour davantage de progrès social, sinon de la poursuite de cet effort de développement global de l'Algérie.
