Il semble que les candidats potentiels attendent de savoir si le président va accepter de répondre positivement aux nombreuses sollicitations de personnalités, de partis politiques et d’associations de la société civile lui demandant de présenter sa candidature afin qu’eux se déterminent.
Alors qu’ils ont intérêt à parler plutôt de leurs programmes, ils font découvrir que leur seul programme est la position du président. Or, nombre de personnalités affirment que dans le cadre d’une campagne électorale fondée sur la présentation et la défense de programmes, le président est déjà très en avance sur tous ceux qui deviendront ses concurrents du fait que ce sont ses réalisations sur le terrain qui constituent son programme.
Le président n’a même pas besoin de sillonner le territoire pour vendre son programme puisque celui ci a déjà été « acheté » par les populations dans toutes les régions du pays.
Des centaines de milliers de logements sortent de terre pour répondre à la demande des populations. Des millions d’emplois ont été réalisés avec la possibilité donnée aux jeunes de devenir leurs propres patrons par le biais de l’Ansej et d’autres organismes.
L’autoroute Est-Ouest, des infrastructures, des universités dans chaque wilaya, des lycées pratiquement dans chaque commune, des écoles pratiquement dans chaque quartier, la mise en œuvre de programmes de santé publique, l’implantation dans plusieurs wilayas de centres hospitaliers universitaires (des CHU) sont tous du domaine du visible. Bien visible.
Faudrait il donc que le président présente son programme alors que celui-ci chaque jour est rencontré sur le terrain ? Pourquoi se focaliser alors sur le président ? C’est devenu une tradition que de poser la double question, à savoir se représentera- t-il ou ne se représentera-t-il pas ?
Des candidats ne marquent pas de pause. Ils attendent de savoir. Ce n’est qu’ensuite qu’ils se donneront des stratégies. A quoi cela leur sera-t-il utile de lier leur stratégie à la décision du Président alors qu’en réalité, c’est par rapport aux besoins du peuple qu’ils doivent adapter leur stratégie ?
Investiront-ils le champ politique ou les jeux de coulisses ? Revenons encore une fois sur le programme à défendre par chaque candidat. Celui du président en matière de sécurité, de paix interne est visible. Il n’y a plus de massacres de populations pour rythmer la vie publique. Le peuple n’a pas eu besoin de faire la « révolution » à l’instar de ce qui a été fait dans les pays arabes et qui a entrainé le chaos chez eux, pratiquement des guerres civiles avec la ré-émergence des djihadistes mercenaires venus d'autres pays.