Pour sa première escale dans la wilaya, le ministre a fait une halte à Laâyoune où il visité le chantier du réservoir de 2500 m3 en cours de réalisation au taux d'avancement de 90%.
Il a suivi avec intérêt l'exposé relatif à l'état d'avancement des grands transferts d'alimentation en eau potable et de l'assainissement de la partie Est de la wilaya de Tissemsilt (Theniet El Had - Sidi Boutouchent- Laâyoune et Khemisti) . En arrivant à Khemisti, M. Hocine Necib a procédé à la mise en service du réservoir de 2500 m3 à partir du barrage de deur deur pour un cout de 54 033 981 DA, il a été réalisé en l'espace de 12 mois.
Poursuivant sa visite de travail, M. Hocine Necib a visité le chantier du réservoir de 5000 m3 à Lardjem a partir du barrage de bouzegza et a visité le chantier du projet de la protection de la ville de Lardjem contre les inondations. Par ailleurs une présentation générale a été faite au ministre sur les protections des communes de la wilaya contre les inondations.
Signalons, que le noyau central de la wilaya est constitué de neuf (09) communes qui ont connues cette dernière décennie le phénomène d'inondations et de débordement des eaux de crues au niveau du tissu urbain.
La première tranche du projet, de protection de la ville de Lardjem contre les crues que peut provoquer oued «Tamallahet » qui a concerné la partie nord de la ville a ciblé l'évacuation des eaux pluviales de la RN 19 et la réalisation d'une canalisation au centre-ville, ont été achevés selon les mêmes services. .
L'opération comprend la réalisation d'un barrage dans la localité de «Bouzegza» d'une capacité de stockage de 4 millions m3, pour un montant de 500 millions DA. Les travaux de la deuxième tranche du projet de protection de la ville de Lardjem (34 km au sud de Tissemsilt) contre les risques d'inondations ont été lancés au début de 2011, en cours de réalisation pour un délai de 11 mois, auquel une enveloppe 600 millions DA a été consacrée, porte sur la correction des cours des oueds de «Lardjem» et «Tamallahet» traversant la ville sur 8 kilomètres, l'aménagement des versants par des infrastructures contre l'érosion, la maitrise des ruissellements et le curage des cours d'eau.
Les travaux de réalisation de la troisième et dernière tranche du projet de protection contre les inondations de la ville de Lardjem, dans la wilaya de Tissemsilt, seront lancés dans les prochains mois, selon les services de l'hydraulique de la wilaya. L'opération, dont le coût est estimé à 800 millions de DA, porte sur l'aménagement des cours d'eau traversant la localité par la réalisation de canalisations en béton, ainsi que des travaux de correction torrentielle pour mettre fin aux ruissellements des eaux à l'intérieur de la ville.
Cette protection structurante de la ville de Lardjem répondra aux besoins de la cité selon les techniciens, pour une durée de 40 à 50 ans. Par ailleurs le lancement d'un nouveau programme qui consiste à la réalisation des protections contre les crues des centres suivants tels que Theniet El Had, Tissemsilt, Youssoufia, Ouled Bessem, Khemisti, Aïn Fradja, Bordj Bounaâma, Ras El Mou et Sidi Abed seront lancés bientôt, pour un coût de 288 millions de DA.
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, où il a déclaré que le programme de restriction ne touchera pas les projets du plan quinquennal, et qu'«aucun projet ne sera annulé». Au chef-lieu de wilaya, le ministre des ressources en eau a visité le chantier de réalisation d'un réservoir de 5 000 m3 au lieu-dit Sidi Bentamra à Tissemsilt et a suivi avec intérêt l'exposé sur la future interconnexion des systèmes d'AEP à travers la wilaya de Tissemsilt. Quant à sa visite d'inspection dans la wilaya, le ministre, lors de son passage à la radio locale, s'est montré satisfait sur l'amélioration dans le secteur hydraulique.
Le ministre a noté que «dans quelques années, Tissemsilt pourra résoudre tous les problèmes du secteur hydraulique». La wilaya de Tissemsilt assure, pour 30 ans, c'est à dire jusqu'en 2040, la disponibilité de la ressource au profit des populations de ses 22 communes. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, en visite, jeudi , dans la wilaya de Tissemsilt, s'est dit «très satisfait» des résultats réalisés dans le domaine de la mobilisation des ressources hydriques et leur utilisation au profit de l'alimentation en eau potable des populations et de l'irrigation.
Et pour cause, comme le confirmera le wali de Tissemsilt, la wilaya assure, pour 30 ans, c'est à dire jusqu'en 2040, la disponibilité de la ressource au profit des populations de ses 22 communes. Lors d'un point de presse en marge de la visite, le ministre a indiqué, par ailleurs, que les factures impayées, soit 35 milliards de DA représentent toujours un poids pour le développement de l'Algérienne des Eaux. L'augmentation des tarifs de l'eau potable n'est pas dans l'agenda du gouvernement», annonce-t-il.
Les prix sont toujours subventionnés. «Le mètre cube coûte à l'Etat plus de 40 DA alors que les citoyens le paient à 6 DA. Les industriels quant à eux le payent selon le coefficient de leur région ». Le ministre a également évoqué le sujet des créances qui sont estimées à «35 milliards de dinars». «Nous sommes de mener un travail de sensibilisation avec l'Algérienne des Eaux.
Nous faisons même des échéanciers pour que le budget du citoyen ne soit pas très affecté par cette dépense», a expliqué le ministre. L'hôte de la radio est revenu, par ailleurs, sur l'accord signé entre son département et celui de l'Agriculture portant sur la mise à disposition des ressources hydriques pour le développement de l'agriculture à travers l'extension des terres agricoles irriguées.
Une décision prise, pour rappel, par le chef de l'Etat lors du dernier Conseil des ministres restreint. Ainsi, il est question de la réhabilitation de 1 million d'hectares de terres agricoles irrigables. Il s'agit d'un projet de 500 milliards de DA, soit plus de 5 milliards de dollars, qui seront livrés vers la fin de l'année 2019. Dès lors, l'Algérie, qui compte actuellement 1,136 million d'ha de terres agricoles irrigables, devra atteindre plus 2 millions d'hectares sestinés exclusivement à l'agriculture.