![](/data/images/article/thumbs/d-liberte-de-la-presse-moscou-denonce-le-refus-daccrediter-rt-et-sputnik-au-royaume-uni-682ba.jpg)
La Russie a dénoncé, mardi, la décision du gouvernement britannique de refuser l'accès aux médias russes, la chaîne TV Russia Today et l'agence Sputnik à une conférence internationale sur la liberté des médias prévue à Londres, qualifié cette mesure «d'absurdité».
«Il ne peut y avoir de conférence sur la liberté de la presse quand des journalistes sont interdits d'accès», a affirmé le porte-parole du présidence russe, Dmitri Peskov, regrettant «l'absurdité d'une situation» qui existe, selon lui, «dans de nombreux pays».
Les autorités britanniques ont indiqué avoir refusé d'accréditer RT et Sputnik à cette conférence, accusant les médias russes d'avoir «joué un rôle de désinformation».
Plusieurs ministres et un millier de journalistes et représentants de la société civile doivent prendre part à cet événement co-organisé par le Canada mercredi et jeudi dans la capitale britannique. Des pays partenaires de la Russie, notamment la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela, n'ont pas été, également, invités à cette rencontre qui se propose de «renforcer la coopération internationale sur les questions liées à la liberté des médias et au phénomène des fake news».
En décembre dernier, l'organisme britannique de régulation des médias de l'audiovisuel, Ofcom, avait déjà accusé que RT avait «enfreint les règles d'impartialité» lors de sa couverture de l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal à Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, en mars 2018.
Les autorités russes ont riposté à ces «allégations» en les qualifiant de mesures «discriminatoires» visant des médias russes qui ont démontré leur sens de «professionnalisme» et de «neutralité», menaçant de prendre des mesures réciproques à l'égard des organes occidentaux exerçant en Fédération de Russie.