Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre en cours, Ali Benflis a affirmé, lundi à Sidi Bel Abbes, être porteur d'«un projet complémentaire pour faire sortir le pays de la crise».
Lors d'un meeting, au 16e jour de la campagne électorale, M. Benflis a déclaré s'être porté candidat aux prochaines échéances avec «un projet complémentaire pour sauver l'Algérie», précisant qu'il s'agit d'«une approche synergique pour sortir de la crise, toutes dimensions politiques et socioéconomiques confondues».
Ce projet a pour objectif de «permettre à l'Algérie d'aller de l'avant et d'être une force régionale qui fera entendre sa voix dans les fora internationaux», a indiqué le président du parti Talaie el Hourriyet.
Evoquant «la division du peuple concernant les sorties de crise face aux complots qui se trament contre lui», M. Benflis affirme être «le rassembleur des Algériens et le défenseur de l'unité nationale et des constantes de l'identité nationale, à savoir l'Islam, l'arabité et l'amazaighité, sans discrimination ni régionalisme».
Il a appelé à «instaurer un Etat démocratique avec une Constitution à même de définir les prérogatives du pouvoir exécutif, d'activer le rôle de contrôle du Parlement et accorder à l'opposition le droit de faire entendre sa voix, tout en instituant une justice indépendante et des médias libres et professionnels».
A cet effet, le candidat à la magistrature suprême a mis l'accent sur la nécessité de «renforcer le front interne à travers la légitimité des institutions de l'Etat».
Le président de la Talaie el Hourriyet a passé en revue les axes de son programme électoral qui «prévoit une économie de marché sociale à même de libérer l'initiative économique et de préserver les droits des catégories vulnérables».
Il s'est engagé, par la même, à la prise en charge «des catégories lésées» (personnel de l'éducation , de la santé et de la justice, les fonctionnaires et les agents d'administration...etc) «à travers l'adoption du dialogue et le recours à des solutions devant garantir la quiétude dans la société».
Il a promis également de prendre en charge «le dossiers du pouvoir d'achat et du SMIG en fonction de la situation financière du pays», refusant de prendre part à une campagne populiste et d'avancer des promesses irréalistes».
Le président de Talaie El Hourriyet a promis aussi d'assoir l'égalité entre les citoyens et les différentes régions du pays ainsi que le réhabilitation des personnes aux besoins spécifiques à travers la création d'un secrétariat d'Etat consacré à cette frange de la société».
Plaidant pour «la consécration de la gouvernance dans la gestion, la définition des prérogatives des différentes institutions de l'Etat et la séparation des pouvoirs», M. Benflis a souligné l'importance» d'activer et libérer les instances de contrôle à l'instar de la Cour des comptes, tout en leur confiant les prérogatives nécessaires pour surveiller et préserver le denier public».
M. Benflis a promis de soumettre la présidence de la République au principe de contrôle, proposant de revoir à la baisse son budget de fonctionnement pour mettre fin au «gaspillage».
Se recueillant à la mémoire des chouhada de la région «ayant sacrifié leurs vies pour le pays ainsi que les cadres qui ont servi l'Algérie avec loyauté», le candidat à la présidentielle s'est engagé à insuffler la dynamique nécessaire pour le développement des secteurs de l'agriculture et de l'industrie par «l'amélioration du climat des affaires, la lutte contre la bureaucratie qui entrave l'investissement, outre le développement de l'économie nationale, sa numérisation et sa modernisation».