Le court-métrage «Kayen wella makanch», du jeune cinéaste Kada Abdallah d'Aïn Defla, a remporté le Prix de la meilleure oeuvre complète à la deuxième édition du Festival national d'Oran du film universitaire, clôturée jeudi à l'Université des sciences et de la technologie «Mohamed Boudiaf» (USTO-MB).
L'égalité des droits pour les personnes aux besoins spécifiques constitue la thématique centrale de cette oeuvre qui a déjà valu au réalisateur une distinction similaire lors de sa participation aux Journées du court-métrage de Tissemsilt (novembre 2018) et d'Aïn Kebira à Sétif (mars 2019).
Le Prix du meilleur scénario a été attribué à Reriballah Mohamed-Réda de Relizane pour son film «Sam», un thriller psychologique focalisant sur un personnage rongé par le remords d'avoir trahi ses amis, tandis qu'Akli Meddah de Batna a reçu le Prix de la meilleure réalisation pour son court-métrage «Bad Shoes» abordant, lui, le thème du harcèlement par la seule apparition des chaussures des protagonistes.
Le comédien oranais Samir Benalla a, quant à lui, remporté le Prix du jury pour «Alam» (douleur), réussissant ainsi son entrée dans le domaine de la réalisation avec cette première oeuvre dédiée à la condition féminine. Deux autres Prix d'encouragement ont été attribués aux jeunes Boukef Mohamed-Tahar Shawki d'Annaba pour son film d'animation «Sun», et Mourad Miloud d'Oran pour «Tassouiroukoum lam youharirna» traitant de l'impact des médias sur l'opinion publique.
Au total, dix jeunes cinéastes étaient en compétition dans ce Festival organisé par le club universitaire «Art'USTO» avec le soutien de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) et de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Oran. Cette édition s'est tenue trois jours durant à l'auditorium de l'USTO-MB en présence de plusieurs figures de la scène artistique nationale, à l'instar de Mourad Khan, Fadéla Hachemaoui, Malika Youcef, Amira Amiar et Souad Bouali.