Monde

Grèce La Grèce élit sa première femme à la présidence de la République

Publié par DK NEWS le 22-01-2020, 16h33 | 4
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La magistrate Ekaterini Sakellaropoulou, 63  ans, a été élue mercredi à une vaste majorité présidente de la République  hellénique, devenant la première femme de l'histoire de la Grèce à accéder  à ce poste essentiellement honorifique. 
L'actuelle présidente du conseil d'Etat, fervente défenseuse de  l'environnement, a été élue dès le premier tour du scrutin, sur proposition  du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, par 261 députés sur 300. «Ekaterini Sakellaropoulou est élue présidente de la République», a  déclaré le président du parlement Costas Tassoulas, à l'issue du vote à la  Vouli  (parlement). Cette juge expérimentée prêtera serment le 13 mars, le jour même de la fin  du mandat de son prédécesseur, le conservateur Prokopis Pavlopoulos. 
Ekaterini Sakellaropoulou est présentée comme la candidate de «l'unité» et  du «progrès» par le chef du gouvernement conservateur, qui l'a habilement  choisie à ce poste car elle transcende les divisions partisanes  traditionnelles. 
Avec plus des 200 suffrages requis par la Constitution hellénique, elle a  été élue pour un mandat de cinq ans renouvelable par les députés du parti  conservateur au pouvoir Nouvelle Démocratie, de Syriza, le parti de gauche  de l'ancien Premier ministre Alexis Tsipras, et du mouvement de  centre-gauche Kinal. 
A peine son nom a-t-il surgi le 15 janvier lors d'une allocution télévisée  solennelle de Kyriakos Mitsotakis que la candidate a d'emblée fait  consensus  dans une société pourtant singulièrement patriarcale, en queue du peloton  européen en matière de parité. 
«Le moment est venu pour la Grèce de s'ouvrir sur l'avenir», avait plaidé  le Premier ministre conservateur, qui fut critiqué dès sa prise de  fonctions en  
nommant deux femmes ministres seulement dans son gouvernement. «Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, la société grecque est  encore marquée par la discrimination contre les femmes», avait-il reconnu.  Mais  
«cela change désormais, en commençant par le sommet». «Elle a toujours vigoureusement servi la justice, la protection des droits  individuels et la neutralité religieuse de l'Etat. Son élection  récompensera les valeurs progressistes qu'elle a défendues en tant que  juge», s'était félicité Alexis Tsipras, désormais chef de l'opposition de  gauche, qui s'est rangé pour ce vote derrière son rival de droite. 

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