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Israël-Palestine-France Israël entame des démarches pour expulser le franco-palestinien Salah Hamouri

Publié par DK NEWS le 05-09-2020, 18h40 | 111
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Les autorités israéliennes ont entamé des démarches pour expulser l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, au coeur d'un différend entre Israël et la France,  selon le ministère israélien de l'Intérieur. M. Hamouri, un militant de la cause palestinienne accusé par Israël --malgré les dénégations de l'avocat-- d'être un membre actif du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), avait été arrêté le 30 juin à Jérusalem, puis libéré après une semaine de détention.

D'après l'ambassade d'Israël en France, l'avocat, qui défend des prisonniers palestiniens, avait été arrêté "dans le cadre d'une opération policière antiterroriste". Pour être libéré, M. Hamouri a dû payer une caution, s'engager à ne pas parler pendant trois mois à certaines personnes et se tenir prêt à se rendre "disponible pour d'éventuelles convocations de la justice", avait indiqué en juillet le Quai d'Orsay qui avait suivi le dossier. Mais jeudi, le ministre israélien de l'Intérieur Arié Dery, figure de proue du parti ultra-orthodoxe Shass, a informé M. Hamouri de "son intention (...) de révoquer son statut permanent en Israël", selon les services du ministère. Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué dans la soirée qu'il avait "engagé des démarches pour obtenir des explications sur les motifs de cette décision et son retrait sans délai". Salah Hamouri "doit pouvoir mener une vie normale à Al Qods, où il est né et où il réside", a ajouté le Quai d'Orsay. 
Né à Al Qods de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri avait été emprisonné entre 2005 et 2011, un tribunal israélien l'ayant reconnu coupable de projet d'assassinat d'Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d'Israël et fondateur du parti Shass, décédé en 2013.
Les Palestiniens nés à Al Qods, ville dont la partie orientale a été annexée par Israël en 1967, n'ont pas la nationalité israélienne à moins d'en faire la demande. Mais un permis de résidence permanent les autorise à vivre et travailler sur le territoire israélien.
Sans ce permis, M. Hamouri ne pourrait donc plus rester à Al Qods ou sur le territoire israélien, ce qui conduirait à son expulsion. "Israël n'ayant pas réussi à le contraindre (...) à quitter la Palestine, il entend maintenant l'expulser purement et simplement de sa terre natale", a réagi jeudi dans un communiqué l'ONG France-Palestine qui a demandé aux autorités françaises et européennes d'interveni r. 
 

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