
Les journées de formation sur le système d'appui à la gestion et à la maintenance des routes et ouvrages d'art ont été lancées mardi à Alger avec pour objectif "le perfectionnement et le recyclage" des ingénieurs et des techniciens du secteur des travaux public afin de préserver le patrimoine infrastructurel routier et l'amélioration de sa qualité.
La première journée de formation a été ouverte par le ministre des Travaux publics et ministre par intérim des Transports, Farouk Chiali, qui a précisé que cette session fait partie des actions que son département est en train de lancer pour "élever le niveau de compétence et d'expertise des cadres du secteur".
Ajoutant que l'objectif principal de ces journées de formation est de renouer avec "le perfectionnement et le recyclage" des ingénieurs et des techniciens qui seront initiés aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériaux disponibles dans l'exploitation et l'entretien des routes et des ouvrages d'art. Le ministre a souligné que cette journée touchera plus de 400 ingénieurs et techniciens et sera appelée à se répéter pour c oncerner l'ensemble des cadres du secteur des travaux publics. Ces journées de formation sont organisées par l'Organisme national de contrôle technique des travaux publics (CTTP) avec le soutien de l'Union européenne (UE).
Dans ce sens, M. Chiali a indiqué que le jumelage entre le CTTP, les bureaux d'études et les laboratoires algériens avec ceux de l'UE permettra le partage des expériences vécues sur le terrain dans des domaines variés, précisant que tous les cadres qui ont pris part à cette formation seront appelés à concrétiser ce qu'ils auront appris sur le terrain.
Le ministre a estimé, en outre, que ces formations permettront aux cadres du secteur "d'améliorer et maintenir à un niveau suffisamment valable le réseau routier et les ouvrages d'art", tout en affirmant que les routes dégradées ont un impact négatif sur le coût d'exploitation des véhicules et sur la sécurité routière.
Il a mis l'accent sur la priorité accordée par son département à la préservation du patrimoine routier, représenté par plus de 130.000 km de routes et des dizaines de milliers d'ouvrages d'art, à travers l'entretien, expliquant qu'avant d'entamer la réalisation de nouvelles infrastructures et routes, il est impératif de conserver cet acquis. Interrogé sur les stations de péage, M. Chiali a répondu qu'elles éta ient en cours de réalisation et que le gouvernement devrait annoncer leur mise en service vers la fin de l'année si les travaux sont achevés et les conditions le permettent.
Pour sa part, le directeur général du CTTP, Abdelhalim Foul, a estimé que ce programme de formation permettra aux gestionnaires du secteur de disposer d'outils modernes pour planifier les travaux d'entretien, en assurant un service convenable aux usagers et à moindre coût.
Il a ajouté que ces formations sont destinées à être appliquées sur le terrain avec des résultats palpables rapidement, précisant que ces formations ont été développées par les ingénieurs du CTTP avec le concours d'experts étrangers.
Le responsable a qualifié ce jumelage avec l'UE de "véritable transfert de technologie" qui demandé 30 mois de travail et qui a permis d'acquérir des connaissances très intéressantes qu'il faut mettre en application, en passant d'abord par la formation avant d'arriver sur le terrain.
M. Foul a, par ailleurs, estimé que ces formations permettront aux cadres du secteur de passer à un niveau supérieur avec des concepts révolutionnaires qui assureront un meilleur confort pour les utilisateurs de la route mais aussi une meilleure sécurité.