
Les conventions ont été signées par différents acteurs dans la gestion des ressources hydriques lors d'une cérémonie présidée par le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, en présence de la ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, et du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour.
La première convention concerne "un projet de charte de gestion des eaux souterraines" entre 22 entreprises et agences activant dans le secteur des ressources en eau, dont l'Algérienne des eaux (ADE), l'Office national de l'assainissement (ONA), l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), l'Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) et la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL).
Cette convention se veut "une nouvelle approche pour une gestion durable et intégrée des eaux souterraines", selon les signataires.
La deuxième convention établit un partenariat entre l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) et le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE).
Elle vise à diffuser la culture de la rationalisation de la consommation d'eau chez les élèves en milieu scolaire. Conclue entre l'AGIRE et les Scouts musulmans algériens (SMA), la troisième convention vise à créer une société d'enfants âgés entre 7 et 15 ans en vue de les associer dans la mission de préservation de la ressource hydrique.
Deux autres conventions ont été signées également, la première entre l'AGIRE et l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) et la seconde entre l'Organisation algérienne de l'environnement et de citoyenneté et le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE).
Le ministre des Ressources en eau a appelé l'ensemble des acteurs et citoyens à protéger la richesse hydrique en évitant son gaspillage et sa surexploitation et à préserver les installations et les structures des eaux, et ce, dans le cadre d'un pacte social où seront consignés les efforts des services de l'Etat avec le citoyen.
La ministre de l'Environnement, Dalila Boudjema a, pour sa part, indiqué que la croissance économique et la surpopulation entrainent l'utilisation croissante de l'eau notamment dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie, d'où l'obligation d'une consommation rationnelle et responsable de l'eau.