A l'occasion de la célébration de la fête internationale du Travail, le mouvement syndical guinéen a soumis ce samedi au gouvernement une doléance relative à l'augmentation de salaire et de pension de retraite.
Le secrétaire général de l'Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Abdoulaye Camara, a soumis au gouvernement et au patronat guinéen, un cahier de charges contenant les principales revendications des travailleurs.
Parmi les revendications, il a mentionnée l'augmentation des salaire indiciaire des travailleurs et des pensions de retraite en tenant compte du panier de la ménagère, le relèvement du Salaire minimum garantie (SMIG) de 440.000 francs guinéens (GNF), soit 44,2 dollars, à 900.000 GNF, soit 90,41 dollars, la mise en place d'un mécanisme de soutien du pouvoir d'achat des travailleurs pour amortir le choc découlant de toute augmentation éventuelle du prix du carburant sur le marché international.
L'USTG et la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) ont également invité, au nom des travailleurs du secteur public et privé, le gouvernement g uinéen à accorder une subvention aux denrées de première nécessité afin de maîtriser la flambées des prix sur le marché.
Sur le plan social et humanitaire, les syndicalistes ont exigé l'arrêt des licenciements abusifs au niveau des nouvelles entreprises minières et industrielles, et le dédommagement des travailleurs victimes de déguerpissement illégal.
"La prise en compte de ces revendications est un gage de renforcement de la paix sociale pour lequel nous fondons un grand espoir quant à votre engagement, conformément au rôle dévolu à votre fonction par la Constitution de notre pays", a indiqué le sécrétaire générale de l'USTG au Premier ministre guinéen.
