Dans sa communication d’ouverture lors de cette rencontre, tenue à l’auditorium de la Faculté des sciences sociales et humaines, Dr.
Lynda Dhif de l’Université d’Oum El Bouaghi a relevé la nécessité de réaliser des études socioculturelles sur le profil des bloggeuses algériennes en recourant aux méthodes nouvelles pour dresser un état des lieux du "blogging et son rapport avec les questions de la femme".
Selon Mme Dhif, "les études peuvent être des recherches, des mémoires, des livres ou des communications qui serviront à terme à orienter le blogging vers les causes sérieuses qui intéressent la femme". L'universitaire a également mis l’accent sur l’intérêt devant être porté pour les questions fondamentales en rapport avec les besoins de la société et la production de contenus électroniques qui reflèt ent avec profondeur les questions féminines à l’instar de la violence contre la femme, les pressions au travail outre les contenus pédagogiques constructifs.
De son côté, Rokia Boussnen, de l’Université Emir Abdelkader de Constantine, a abordé par visioconférence l’appui apporté par l’espace numérique aux mouvements féminins à travers l’encouragement du travail de la femme, l’exercice de son droit à l’action politique et son émancipation de la domination masculine. Pour sa part, Hana Achour de l’Université d’Oum El Bouaghi, a abordé les difficultés rencontrées au début par les femmes bloggeuses puis l’évolution prise par le blogging féminin dans les domaines de la mode, la santé et le sport, rappelant que les Etats-Unis comptent 23 millions de femmes bloggeuses. La rencontre de deux jours a connu la participation d’universitaires de 10 universités algériennes en présentiel ou par visioconférence.
