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Le Parlement égyptien a autorisé lundi le renvoi de fonctionnaires soupçonnés d'appartenir à des groupes considérés comme "terroristes", ont indiqué des députés.
Les nouvelles dispositions prévoient le licenciement de tout employé ayant fait preuve de "manquement dans ses obligations en vue de porter atteinte à un service public ou aux intérêts économiques de l'Etat" ou de quiconque figurant sur la liste des éléments "terroristes" du Caire.
Cette réforme vise spécifiquement à écarter les "fonctionnaires Frères musulmans et les éléments terroristes" de l'appareil d'Etat, ont ajouté les mêmes sources.
Ces amendements ont été ajoutés à une loi datant de 1973, qui régissait jusqu'ici le renvoi de fonctionnaires par "voie disciplinaire".
Ces derniers mois, le ministre des Transports Kamel el-Wazir a imputé une série d'accidents mortels et de dysfonctionnements internes à une volonté de sabotage émanant d'employés issus, selon lui, des rangs des Frères musulmans.
Le dernier accident ferroviaire en date, en avril, avait fait 23 morts et plus de 130 blessés au nord du Caire.
Lors de la session parlementaire de lundi, le Parlement a également prolongé de trois mois l'état d'urgence, en vigueur depuis 2017.