Si le déplacement du port pétrolier (vers le côté Est du port) n’était qu’envisagé-un projet, en somme-désormais il s’agit davantage d’une option des plus sérieuses et, a priori, définitivement adoptée, quasiment une « hyper » priorité du moment, notamment depuis « l’incident technique » (un début de fuite de pétrole) survenu la veille du jour de l’an 2014.
Un début de fuite de pétrole aussitôt détectée, signalée et prise en charge par des experts du LEM(Laboratoire des études maritimes-Alger) et de la Sonatrach. La première des mesures prise par ces derniers a ainsi consisté en le placement sous consignation du port pétrolier, le temps de permettre aux techniciens spécialistes dépêchés sur le site de cerner l’origine ainsi que les causes de ladite fuite.
En attendant, il s’avère, plus que jamais, que le déplacement du port pétrolier est un incontournable impératif « écolo-sécuritaire » et économique, déplacement que renforcerait également une extension sur le plan d’eau.
L’on fait savoir, par ailleurs, que les travaux de réalisation des travaux de déplacement s’étaleraient sur une dizaine d’années et ce sur la base d’un « schéma directeur » élaboré de sorte à ce qu’il n’y ait aucune perturbation des opérations de chargement. A noter enfin que les techniciens du LEM ont déjà établi un diagnostic détaillé et approfondi des conséquences matérielles et infrastructurelles de l’état de vétusté avancé de ce port aujourd’hui « âgé » de près de 54 ans… (Voir le détail du diagnostic et photos en annexe de cet article).
