
Le président du parti "Voix du peuple" (Sawt Echaab), Lamine Osmani a affirmé samedi à Alger que les nouveaux élus locaux nécessitaient "accompagnement, formation et orientation" afin de rétablir la confiance avec les citoyens. Lors d'une réunion de coordination avec nombre de nouveaux élus, M. Osmani a fait savoir que son parti "demeure convaincu que le renouvellement des APC/APW passe par l'accompagnement, la formation et l'orientation, tout en restant à l'écoute des élus locaux porteurs de programme sociétal", considérant qu'il s'agit là du seul moyen de "restaurer" la relation perdue entre le citoyen et ses représentants locaux. Présent dans plus de 35 wilayas et dans la quasi totalité des assemblées communales, le parti d'Osmani œuvrera, en collaboration avec ses élus, à s'ériger en une "force de proposition" en quête du "changement" de la relation citoyen-représentants du parti, en "poursuivant l'action politique qui vise l'édification de l'Algérie de demain". Pour le chef du parti, le débat entre les élus locaux devrait désormais être axé sur le modèle de gesti on des communes, de la wilaya ou encore du code qui les régit, et comment offrir des opportunités aux élus pour atteindre les objectifs liés au développement local et réaliser l'investissement dans divers domaines.
Le Code de la commune devra "être au diapason" des changements opérés dans le discours de renouvellement du pouvoir, et ne peut être conçu sans l'implication des partis politiques, a-t-il soutenu. Concrètement, M. Osmani a fait part du "modèle de gestion communale", auquel les cadres du parti s'attèlent à élaborer avant sa présentation devant les élus locaux, dans le but "d'accompagner l'élu et l'aider à comprendre les rouages de la gestion communale".
Le parti "Voix du Peuple" prévoit, à ce sujet, des conférences régionales dans plusieurs wilayas, des rencontres qui feront office de workshops encadrés par des experts et des spécialistes de la gestion locale, lesquels expliqueront les textes réglementaires régissant la commune et donneront des détails censés promouvoir le service public, a-t-il conclu.