"Les symboles de la souveraineté nationale" ont été, dimanche à Alger, au centre d'une conférence, durant laquelle les participants ont souligné que l'Algérie était l'un des rares pays à avoir vu naître ses symboles de souveraineté des souffrances, sacrifices et luttes de son peuple.
Intervenant lors de cette conférence, organisée par le forum de l'Association "Mechaal Chahid" au siège du journal "El-Moudjahid", dans le cadre des festivités célébrant le 61e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, l'historien et universitaire, Lahcen Zeghidi, a souligné que les symboles de la souveraineté nationale étaient nés grâce aux combats menées par le peuple algérien à travers les différentes étapes de la lutte armée.
L'emblème national, un symbole unificateur, "a connu plusieurs évolutions au cours des révolutions populaires, durant la résistance politique avant de garder sa forme actuelle", a-t-il ajouté.
Il a également expliqué que le drapeau national était né lors d'une réunion de "l'Etoile nord-africaine (ENA)" en 1934, où il a été convenu d'adopter les trois couleurs (b lanc, vert et rouge) et de les renforcer avec l'étoile et le croissant.
Annoncé lors du rassemblement du 5 août 1934 à Paris, il sera officialisé lors de la réunion "des Amis du manifeste" en 1945, devenant ainsi le symbole des manifestations du 8 mai 1945.
L'historien Zeghidi a également évoqué l'hymne national, "fédérateur et mobilisateur après que les dirigeants de la révolution aient exigé qu'il contienne un appel au peuple algérien à rejoindre la révolution de libération sous la bannière du Front de libération nationale".
Le choix est tombé finalement sur Moufdi Zakaria pour composer l'hymne national (Kassaman), divisé en cinq couplets selon les conditions requises. Dans le même contexte, l'historien a évoqué le sceau de l'Etat et son rôle en tant que symbole de la souveraineté nationale, d'autant qu'il représente, a-t-il dit, les choix de l'Etat algérien et résume ses symboles.
