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Erodées par des doutes sur la décision de la Réserve fédérale de poursuivre la diminution de son programme d'assouplissement quantitatif, les matières premières ont peiné, la semaine dernière, à trouver une direction.
Les cours du pétrole ont ainsi terminé la semaine en hausse de plus de 1% vendredi sur le marché new-yorkais Nymex, le nombre de créations d'emplois aux Etats-Unis inférieur aux attentes ayant conduit les intervenants du marché à penser que la Réserve fédérale n'allait pas tout de suite continuer à diminuer son programme d'assouplissement quantitatif.
Le contrat pour février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,06 dollar, soit 1,16%, à 92,72 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 78 cents (+0,73%) à 107,17 dollars. Les prix des matières premières alimentaires ont divergé la semaine dernière, l'Arabica retrouvant des couleurs après des craintes sur la récolte brésilienne en 2014 tandis que le sucre retombait à des plus bas en trois ans et demi à cause d'une offre abondante.
Les cours du café ont progressé cette semaine, surtout ceux de l'arabica, ce qui représente une performance notable pour l'arabica, qui a terminé l'année 2013 en très forte baisse (-24 %). La principale raison de cette hausse des prix est le fait que ½la récolte brésilienne pour 2014 pourrait ne pas être à la hauteur des attentes», ont expliqué les analystes.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mars valait 1714 USD vendredi, contre 1596 USD le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mars valait 118,75 cents, contre 111,65 cents sept jours auparavant. Par contre les cours du sucre ont plongé cette semaine, atteignant de nouveaux plus bas en trois ans et demi vendredi à Londres.
Les prix du sucre avaient déjà touché des minima depuis le printemps 2010 il y a moins d'un mois, à cause de l'abondance de l'offre sur le marché mondial. Le marché mondial du sucre devrait se trouver en excédent d'offre de 4,730 millions de tonnes en 2013/2014 (après un excédent de 10,261 millions de tonnes en 2012/2013), selon l'Organisation internationale du sucre (ISO).
A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mars valait 424,90 USD, contre 443 USD le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mars valait 15,50 cents, contre 16,24 cents sept jours auparavant. Les prix du CACAO ont légèrement rebondi, après avoir atteint la semaine dernière un plus bas en près de deux mois.
Cette chute avait été provoquée par un très bon début de saison en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, comme en témoigne l'arrivée de plus importants volumes de fèves dans les ports du pays que l'année dernière. A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mars valait 1726 GBP, contre 1677 GBP le vendredi précédent.
Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en mars valait 2697 USD, contre 2636 USD sept jours Pour ce qui est des céréales, les cours du maïs et du blé ont reculé à Chicago tandis que les prix du soja se sont appréciés, dans un marché scrutant la sortie de chiffres américains sur l'offre et la demande mondiales vendredi.
Outre un rapport trimestriel sur les stocks de fin de campagne, les investisseurs attendaient avec fébrilité les dernières estimations mensuelles du ministère américain de l'Agriculture, l'USDA, sur l'offre et la demande mondiales (WASDE).
Le boisseau de blé pour la même échéance s'échangeait à 5,8675 dollars contre 6,0575 dollars vendredi dernier. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars évoluait vendredi à 4,0950 dollars contre 4,2350 dollars en fin de semaine dernière.
Le boisseau de soja pour livraison en mars, le plus échangé, cotait 12,9000 dollars contre 12,7125 dollars. Le cours de l'or a évolué dans une fourchette étroite la semaine dernière, terminant sur une note positive après l'emploi américain. Ces chiffres, largement inférieurs aux attentes (74.000 créations d'emploi nettes contre 197.000 escomptées), ont provoqué une hausse du cours de l'or, qui n'a toutefois pas dépassé son niveau maximum de lundi (1.248,51 dollars l'once), lequel constituait un plus haut depuis mi-décembre.
Sur le London Bullion Market, l'once d'OR a terminé à 1.244,25 dollars, contre 1.234,50 dollars le vendredi précédent. L'once d'ARGENT a clôturé à 19,80 dollars, contre 20,18 dollars il y a sept jours.
Les prix des métaux échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont été ballottés au gré des données économiques chinoises, tombant à des plus bas en plusieurs semaines avant de se redresser quelque peu vendredi. Les métaux industriels ont toutefois rebondi quelque peu vendredi, grâce à de bonnes données sur le commerce extérieur chinois.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7306 USD vendredi, contre 7341 USD le vendredi précédent, l'aluminium valait 1768 USD la tonne, contre 1798 USD, le plomb valait 2131 USD la tonne, contre 2204 USD, l'étain valait 21.950 USD la tonne, contre 21.550 USD, le nickel valait 13.752 USD la tonne, contre 13.846 USD et le zinc valait 2.035,75 USD la tonne, contre 2.051,75 USD.