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Le bilan s’est élevé lundi à 168 morts dans la préfecture japonaise d’Ishikawa, touchée la semaine dernière par une série de séismes d’une magnitude allant jusqu’à 7,6, alors que les opérations de secours sont entravées par de fortes chutes de neige et de pluie.
Un précédant bilan faisait état de 161 morts. Le nombre de personnes portées disparues a atteint 323 dans la préfecture la plus touchée, tandis qu’au moins 565 personnes ont été blessées, selon les autorités locales.
La péninsule de Noto, dans la préfecture d’Ishikawa, a enregistré 1.218 secousses d’intensité au moins égale à 1 sur l’échelle d’intensité sismique à sept niveaux du pays au cours de la semaine qui a suivi le puissant tremblement de terre du jour de l’An, a rapporté lundi la chaîne de télévision publique NHK. Shinya Tsukada, responsable de l’Agence météorologique japonaise, a mis en garde contre les risques accrus d’effondrement de bâtiments et de glissements de terrain, alors qu’une masse d’air froid a apporté de la neige à la préfecture d’Ishikawa et à d’autres parties de la région de Hokuriku ainsi qu’à la préfecture de Niigata, retardant ainsi les opérations de sauvetage et de remise en état.
Plus de 300 disparus (bilan provisoire)
L’estimation du nombre de disparus après le puissant séisme qui a secoué le centre du Japon le 1er janvier a été triplée lundi pour dépasser le seuil de 300, un décompte encore provisoire qui fait état de 168 morts dans la région. Une semaine après le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a également fait 565 blessés, 323 personnes sont désormais portées disparues selon un nouveau bilan des autorités locales. La majorité des personnes dont les proches sont sans nouvelles a été signalée dans la ville de Wajima, l’une des plus durement frappées par la catastrophe, sur la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon. La ville a notamment été le théâtre de graves incendies.
Le séisme, suivi de centaines de répliques, a provoqué dans toute la région des milliers de glissements de terrain et l’effondrement de bâtiments et de routes. Il a aussi déclenché un tsunami avec des vagues de plus d’un mètre de hauteur sur la côte de la péninsule de Noto, une étroite bande de terre d’une centaine de kilomètres de long. La secousse a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 300 kilomètres de distance.
Les milliers de secouristes venus de tout le Japon, qui continuent à explorer les décombres à la recherche de corps, doivent composer lundi avec la neige qui s’est abattue sur la péninsule de Noto, se déposant en couches de plus de 10 cm par endroits, et des températures ne dépassant pas 4 C. De nouveaux glissements de terrain dus aux précipitations sont à craindre et le verglas devrait encore compliquer la circulation sur les voies endommagées par le séisme, ont prévenu les autorités.
Les services de secours poursuivent également leurs efforts pour atteindre plus de 2.000 personnes parfois en situation critique, isolées en raison des routes endommagées par le séisme, et leur acheminer vivres et équipements.
Le gouverneur du département d’Ishikawa, Hiroshi Hase, a souligné auprès de la chaîne de télévision publique NHK qu’il fallait «à tout prix empêcher des décès» parmi les réfugiés de la catastrophe, alors que quelque 29.000 personnes étaient abritées dimanche dans 404 refuges gouvernementaux.