L’ONG Save the Children a indiqué, lundi, qu’»au moins 10 enfants perdent leurs jambes chaque jour dans la bande de Ghaza», du fait de l’agression sioniste qui perdure depuis le 7 octobre dernier.
Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, Save the Children a souligné que «1000 enfants à Ghaza ont perdu une jambe ou les deux» depuis le début de l’agression sioniste, affirmant que «ces chiffres sont documentés par l’agence des Nations unies pour l’enfance (UNICEF)». Elle a affirmé, dans le même contexte, que «la plupart des chirurgies pratiquées sur les enfants à Ghaza ont été réalisées sans anesthésie, faute d’équipement médical».
Pour rappel, le coordinateur de l’OMS en Palestine, Jason Lee, avait déclaré récemment que « la souffrance des enfants à Ghaza est inimaginable». Le nombre de Palestiniens tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, le 7 octobre dernier, s’est élevé, dimanche soir, «à 22 835 martyrs, dont plus de 70% sont des femmes et des enfants», selon les autorités sanitaires palestiniennes.
L‘OMS annule la livraison de l’aide médicale au nord de Gaza
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’elle avait été contrainte d’annuler une mission visant à apporter des fournitures médicales au nord de Ghaza, faute de garanties de sécurité.
C’est la quatrième fois depuis le 26 décembre que l’OMS doit annuler une mission prévue pour apporter des fournitures médicales d’urgence à l’hôpital Al-Awda et à la pharmacie centrale du nord de Ghaza, a indiqué dimanche l’organisation onusienne. «Cela fait maintenant 12 jours que nous n’avons pas pu atteindre le nord de Ghaza», a écrit le bureau de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés sur la plateforme «X». «Les bombardements intensifs, les restrictions de mouvement et les communications interrompues rendent presque impossible la livraison régulière et sûre de fournitures médicales à travers Ghaza, en particulier dans le nord», regrette la même source. La livraison prévue dimanche, a indiqué l’OMS, avait pour but de soutenir les opérations de cinq hôpitaux dans la partie nord de l’enclave. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit «choqué par l’ampleur des besoins sanitaires et la dévastation dans le nord de l’enclave». «Des retards supplémentaires entraîneront davantage de morts et de souffrances pour un trop grand nombre de personnes», a-t-il écrit sur X.