![](/data/images/article/thumbs/d-palestine-agression-sioniste-contre-ghaza-les-soins-de-sante-sont-plus-que-critiques-ficr-f401c.jpg)
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a déclaré dimanche que les soins de santé à Ghaza sont devenus plus que critiques, en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
Dans un message publié sur la plateforme «X», le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, a affirmé que «les soins de santé à Ghaza sont devenus plus que critiques, l’aide nécessaire diminuait de plus en plus et qu’un soutien était indispensable».
Le chef de la Fédération internationale a également déclaré qu’en conséquence, de nombreuses personnes vulnérables ne peuvent pas accéder à des services médicaux adéquats. Il a rappelé en outre que le droit d’accéder aux soins de santé doit être respecté même en période de conflit. «Une fois de plus, j’appelle à un accès sûr et sans entrave pour les travailleurs humanitaires afin qu’ils puissent poursuivre leur travail qui sauve des vies», a-t-il lancé.
Les hôpitaux sont «complètement débordés» (OMS)
Moins de la moitié des missions de l’Organisation mondiale de la santé visant à acheminer de l’aide à Ghaza ont été autorisées, alors que les hôpitaux y sont «complètement débordés», a indiqué un responsable mercredi. «Les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés», a affirmé le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn, s’exprimant en visioconférence depuis Ghaza.
Le personnel, a-t-il décrit, est obligé de procéder à des amputations, faute de moyens pour soigner les patients dont une intervention chirurgicale pourrait sauver les membres dans un environnement normal. Dénonçant «le rétrécissement de l’espace humanitaire» à Ghaza, il a indiqué que l’entité sioniste «entravait l’acheminement de l’aide humanitaire» en Palestine.
Depuis novembre dernier, «seulement 40%» des missions de l’OMS vers le nord de Ghaza ont été autorisées et, depuis janvier, ce chiffre est beaucoup plus bas», a détaillé le Dr Peeperkorn. Ce taux s’élève à environ 45% pour le sud. Les autres «ont été refusées, entravées ou reportées», a-t-il dit.
«C’est absurde. Même en l’absence d’un cessez-le-feu, des couloirs humanitaires doivent exister pour que l’OMS, les Nations unies et leurs partenaires puissent faire leur travail. Nous devons mettre en place un système de déconfliction pragmatique et différent pour pouvoir faire notre travail», a-t-il affirmé.
Ghaza : l’hôpital Nasser de Khan Younes ne fonctionne plus (DG de l’OMS)
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré, dimanche, que l’hôpital Nasser de Khan Younes, dans le sud de Ghaza, n’était plus fonctionnel après une semaine de siège de l’armée sioniste et des bombardements incessants.
Dans un message posté sur la plateforme X, Ghebreyesus a écrit «Ni hier ni avant-hier, l’équipe de l’OMS n’a pas été autorisée à entrer dans l’hôpital pour évaluer l’état des patients et les besoins médicaux critiques, bien qu’elle soit arrivée dans l’enceinte de l’hôpital pour livrer du carburant aux côtés de partenaires» Et de poursuivre : «Il y a encore environ 200 patients à l’hôpital. Au moins 20 doivent être orientés d’urgence vers d’autres hôpitaux pour recevoir des soins de santé, l’orientation médicale est le droit de chaque patient». Le Directeur général de l’OMS a affirmé, par ailleurs, que «le coût des retards sera payé par la vie des patients», appelant à «faciliter l’accès aux patients et à l’hôpital pour sauver des vies» Le réseau des associations palestiniennes activant dans le secteur de la santé a lancé, mercredi dernier, un appel d’urgence aux organisations internationales des droits de l’Homme, à l’effet d’agir immédiatement pour protéger l’hôpital Nasser de Khan Younes et les autres installations médicales de la bande de Ghaza, objet d’intenses bombardements sionistes depuis plusieurs semaines.
Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le réseau a souligné que «le bombardement par l’entité sioniste des environs de l’hôpital Nasser augure une nouvelle catastrophe humanitaire, d’où l’urgence d’agir sans délai pour éviter un tel scénario».