![](/data/images/article/thumbs/d-lutte-antiacridienne-lancement-dune-formation-de-techniciens-superieurs-au-profit-detudiants-dafrique-efe35.jpg)
Une session de formation de techniciens supérieurs spécialisés dans la lutte antiacridienne a été lancée, lundi à Alger, au profit d’une dizaine d’étudiants d’Afrique représentant des pays membres de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidental (CLCPRO).
La cérémonie de lancement s’est tenue à l’Institut technologique spécialisé de formation agricole (ITSFA), en présence du Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Bensaad, et le Secrétaire exécutif de la CLCPRO, Mohamed Lemine Hamouny.
Cette formation permettra de renforcer la stratégie des pays du Sahel en matière de lutte préventive contre ce fléau agricole, expliquent les experts présents à la cérémonie de lancement.
A cette occasion, M. Bensaad a souligné l’importance de cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud, estimant que la formation de techniciens supérieurs est le meilleur moyen pour renforcer le dispositif de prévention et de lutte antiacridienne sur le terrain. «Une telle formation nous permettra d’avoir une nouvelle génération de techniciens maîtrisant les technologies de pointe en rapport avec ce domaine», a-t-il fait valoir, en mettant en avant l’expérience algérienne en la matière. «L’Algérie est leader dans la formation et la lutte antiacridienne au niveau de la région, de par son expérience, ses institutions spécialisées et la compétence de ses experts», a-t-il soutenu, tout en affirmant que cette formation sera suivie d’autres sessions afin d’inscrire l’initiative destinée aux pays d’Afrique dans la durée. Interrogé sur la situation acridienne dans les pays de la CLCPRO, il a affirmé que la situation demeure «calme». «Il n’y a pas de grandes invasions mais la prévention est toujours de mise», a-t-il dit, ajoutant que la commission tient toujours à sensibiliser sur la stratégie d’anticipation afin de prévenir toute résurgence éventuelle de criquet pèlerin dans la région.
De son côté, le secrétaire exécutif de la CLCPRO a salué l’engagement de l’Algérie envers le Sahel, en estimant que le pays «réuni toutes les conditions idéales pour assurer la réussite de cette formation d’excellence». «En plus de son expérience avérée en matière de lutte contre le criquet, l’Algérie qui abrite le siège de la commission (créé en 2002), dispose d’Ecoles et de centres de formation spécialisée» , a-t-il dit en citant notamment l’Institut national de la protection des végétaux (INPV), l’Ecole nationale supérieure d’agronomie en plus de l’Institut national de vulgarisation agricole. Cette formation d’une durée de 30 mois, concerne une dizaine d’étudiants venus du Niger, du Mali, de la Mauritanie et du Tchad, outre les étudiants algériens.