Economie

Marchés Boursiers : Wall Street termine en berne après l'emploi américain

Publié par DK NEWS le 03-08-2024, 18h37 | 4
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La Bourse de New York a sévèrement trébuché vendredi, effrayée par des chiffres de l'emploi pires que prévu aux Etats-Unis, faisant craindre un ralentissement de la première économie mondiale.

L'indice Dow Jones a cédé 1,51% à 39.737,26 points, le Nasdaq à dominante technologique a perdu 2,43% à 16.776,16 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 1,84% à 5.346,56 points.

Les rendements obligataires ont fondu, laissant présager que la réserve fédérale (Fed) pourrait avoir bientôt besoin de réduire ses taux plus drastiquement qu'attendu. Le taux de chômage américain en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3% contre 4,1%, annoncé le ministère du Travail avant l'ouverture des marchés.

C'est le plus haut taux de sans-emplois depuis octobre 2021, représentant 352.000 chômeurs de plus à 7,2 millions. De plus, 114.000 emplois seulement ont été créés le mois dernier, contre 179.000 le mois d'avant (un chiffre révisé en forte baisse) et 185.000 prévus.

Cela représente un changement brutal d'état d'esprit du marché, puisque jusqu'ici les investisseurs anticipaient plutôt une baisse de 25 points de base en septembre.

Du côté du marché obligataire, les rendements chutaient de façon spectaculaire, anticipant les besoins de l'économie pour des taux plus bas.

Le taux à dix ans sur les bons américains du Trésor s'enfonçait à 3,79% vers 20H15 GMT au plus bas depuis plus d'un an, contre 3,93% la veille et 4,15% en début de semaine.

Le taux à deux ans, le plus influencé par celui de la Réserve fédérale, tombait à 3,94% contre 4,14% la veille. Sur la semaine, le Dow Jones a perdu plus de 2% et le Nasdaq plus de 4%.

 

 

La Bourse de Paris termine au plus bas depuis fin novembre

 

La Bourse de Paris a fortement reculé de 1,61% vendredi, plombée comme le reste des marchés mondiaux par les craintes que l'économie américaine ralentisse fortement face aux taux d'intérêt élevés.

L'indice vedette CAC 40 a chuté de 118,65 points à 7.251,80 points, tombant à un plus bas depuis fin novembre. Jeudi, le CAC 40 a chuté de 2,14%, sa pire séance depuis la semaine de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.

Sur la semaine, l'indice a perdu 3,54%, sa pire performance depuis la semaine suivant la dissolution de l'Assemblée nationale en juin.

La séance de jeudi a vu la résurgence des craintes de récession aux Etats-Unis après la publication d'une forte dégradation de l'activité manufacturière aux Etats-Unis et les inquiétudes exprimées par la Réserve fédérale (Fed) américaine concernant le marché de l'emploi américain.

Vendredi, les données publiées sur le marché de l'emploi ont renforcé ces craintes: le taux de chômage a augmenté plus que prévu à 4,3% en juillet contre 4,1%, et seulement 114.000 emplois ont été créés, contre 179.000 le mois d'avant (un chiffre révisé en forte baisse) et 185.000 prévus.

Ce constat et ces craintes de récessions ont fait chuter les taux obligataires, le dollar et les prix du pétrole.

Le taux d'intérêt des emprunts des Etats-Unis à dix ans s'établissait à 3,84% au plus bas depuis plus d'un an, contre 3,98% la veille.

Et celui de l'Etat français à même échéance est passé de 2,99% jeudi à 2,96%, au plus bas depuis mi-mai, soit avant la dissolution de l'Assemblée nationale.

 

 

Les Bourses mondiales à la baisse, craintes de récession aux Etats-Unis

 

Les marchés mondiaux flanchent vendredi après la publication de chiffres plus élevés que prévu concernant le chômage aux Etats-Unis, qui font craindre une récession, et plusieurs déceptions dans la "tech" américaine qui font dégringoler le secteur en Bourse.

Ces craintes de récession ont ressurgi jeudi après la publication d'une forte dégradation de l'activité manufacturière aux Etats-Unis, et ont été renforcées par les derniers chiffres sur le marché de l'emploi américain vendredi.

Le taux de chômage a ainsi augmenté plus que prévu à 4,3% en juillet contre 4,1%, et seulement 114.000 emplois ont été créés, contre 179.000 le mois d'avant (un chiffre révisé en forte baisse) et 185.000 prévus.

En réaction, les investisseurs délaissent les actions, dont les prix dépendent des bénéfices des sociétés et seraient donc moins rentables en cas de ralentissement de l'économie.

En Europe, la Bourse de Paris a perdu 1,61%, terminant à son plus bas niveau depuis novembre.

Milan a chuté de 2,55%, Francfort a reculé de 2,33%, Londres de 1,31%, Amsterdam de 3,11% et Zurich de 3,59%. L'indice européen élargi Stoxx 600 a cédé 2,73%.

Pendant ce temps à Wall Street, l'indice à forte coloration technologique Nasdaq plongeait de 2,58% vers 16H10 GMT (18H10 à Paris), tiré vers le bas par le géant du commerce en ligne Amazon et par le fabricant de semi-conducteurs Intel.

L'indice élargi S&P 500 perdait aussi 2,18% et le Dow Jones reculait de 2,02%.

Les taux d'intérêt sur le marché obligataire réagissaient aussi et reculaient fortement: celui des emprunts des Etats-Unis à 10 ans tombait à 3,84% au plus bas depuis plus d'un an, contre 3,98% la veille.

Le scénario d'un fort ralentissement économique pénalisait aussi le dollar et les cours du pétrole. Le dollar abandonnait 1,05% face à l'euro, à 1,0906 dollar pour un euro, et perdait 1,34% face au yen à 147,36 yens pour un dollar.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord cédait de 3,18% à 76,99 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate lâchait 3,59%, à 73,57 dollars.

Plus tôt en Asie, la Bourse de Tokyo avait déjà chuté très fortement de 5,81% et celle de Hong Kong avait abandonné 2,08%.

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