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Palestine Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 40.223 martyrs

Publié par DK NEWS le 21-08-2024, 18h43 | 2
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Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 40.223 martyrs et 92.981 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mercredi les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 4 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 50 martyrs et 124 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.

 

Porte-parole de l'UNRWA : "Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza"

 

La porte-parole de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Louise Wateridge, a déclaré qu'il n'y avait aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza, évoquant "un état de désespoir croissant" dans l'enclave palestinienne ravagée par plus de dix mois d'agression sioniste.

Mme Wateridge a déclaré: "Il semble que la mort soit la seule certitude dans la bande de Ghaza où 2,4 millions de Palestiniens n’ont aucun moyen d’échapper aux bombardements incessants" de l'armée de l'occupation, qui reflètent l’"état de désespoir croissant dans toute la bande".

"Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza, et aucun endroit sûr du tout", a-t-elle déploré depuis la région de Nuseirat, dans le centre de Ghaza, une cible régulière des attaques aériennes sionistes. "C'est absolument dévastateur", a-t-elle encore regretté.

Elle a ajouté: "Un nombre croissant de Ghazaouis sont devenus réticents à continuer de se déplacer d'un endroit à un autre, en raison de leur fatigue à répondre aux ordres d'évacuation" continus émis par l'armée sioniste.

"Ils ont l'impression que quelqu'un les poursuit en rond... Il y a beaucoup de mouvement dans la chaleur, avec de jeunes enfants, des personnes âgées et des handicapés", a encore souligné la porte-parole de l'UNRWA.

Et de poursuivre: "Nous sommes confrontés à des défis sans précédent en matière de propagation de maladies et d’hygiène, et cela est dû en partie au blocus (sioniste) imposé à la bande de Ghaza".

Au cours des deux dernières semaines, Wateridge s'est rendue dans la bande de Ghaza et a été témoin de la crise humanitaire, de la peur de la mort et de la propagation des maladies alors que l'agression génocidaire sioniste se poursuit depuis le 7 octobre 2023, faisant jusque-là 40.173 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 92.857 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.

 

Etats-Unis : des médecins de retour de Ghaza appellent à un embargo "immédiat" sur les armes de l'entité sioniste

 

Un groupe de médecins récemment revenus de mission de soins dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions barbares depuis octobre dernier, ont exhorté l'administration Biden à imposer un embargo immédiat sur les armes à l'entité sioniste, affirmant qu'au cas échéant, les Etats-Unis "restent complices" du bain de sang qui a dévasté l'enclave palestinienne.

S'exprimant en marge de la Convention nationale démocrate en cours à Chicago, dans l'Illinois, Dr Tammy Abu Ghanim, spécialiste en médecine d’urgence de la région de Chicago, cité par l'agence palestinienne de presse Wafa, a déclaré que le résultat de l'agression de plus de 10 mois menée par l'occupation sioniste contre les Palestiniens, "a été de rendre la vie littéralement impossible pour un civil à Ghaza, en ce moment".

 "Lorsque nous faisons pression sur l’administration Biden pour qu’elle impose un embargo sur les armes, nous disons en fait que nous ne pouvons pas faire notre travail alors que les bombes tombent, alors que les snipers (sionistes) ciblent des enfants et des civils", a-t-il dénoncé, ajoutant que "nous ne pouvons pas faire notre travail, car (l'entité sioniste) a rendu notre travail impossible, avec le soutien direct des Etats-Unis".

Même alerte, relancée par les collègues d’Abu Ghanim, qui ont décrit "des horreurs" dont ils ont reconnu l’ampleur, mais qui ne pouvaient être pleinement exprimées.

"J'étais à Ghaza du 25 mars au 8 avril et j'ai vu de mes propres yeux la violence génocidaire. J'ai vu des têtes d'enfants fracassées par les balles pour lesquelles nous avons payé, pas une fois, pas deux, mais littéralement, chaque jour. J'ai vu la destruction scandaleuse et systématique de toute la ville de Khan Younes. S'il restait une seule pièce dans cette ville avec quatre murs, je ne peux pas vous dire où elle se trouve", a témoigné, pour sa part, Dr Feroze Sidhwa.

"J'ai vu des mères mélanger le peu de lait maternisé qu'elles pouvaient trouver avec de l'eau empoisonnée pour nourrir leurs nouveau-nés, car elles étaient elles-mêmes si mal nourries qu'elles ne pouvaient pas allaiter. J'ai vu des enfants crier, non pas à cause de la douleur, mais parce qu'ils auraient préféré mourir avec leur famille au lieu d'être accablés par le souvenir de leurs frères et sœurs et de leurs parents carbonisés et mutilés au point d'être méconnaissables. Et tout cela, bien sûr, avec des armes américaines", a-t-elle déploré.

De nombreux autres médecins ont affirmé que ce sont les restrictions imposées par l'occupation sioniste qui les empêchaient, ainsi que leurs collègues, d’obtenir les médicaments dont ils ont cruellement besoin, notamment des analgésiques pour atténuer les souffrances des blessés.

La guerre génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza assiégée a fait plus de 40.000 martyrs Palestiniens, dont des dizaines de milliers de femmes et d’enfants, et déplacé deux millions d’autres depuis le 7 octobre 2023, les laissant exposés à la famine et aux maladies dans un contexte de pénurie aiguë de produits de première nécessité et de fournitures médicales.

La CPI appelée à enquêter sur l'utilisation des Palestiniens comme boucliers humains par l'occupant sioniste

 

Le président du Club des prisonniers palestiniens, Abdallah Al-Zaghari a appelé à la mise en place d'une commission relevant de la Cour pénale internationale (CPI) en vue d'ouvrir une enquête concernant les pratiques terroristes menées contre les civils par l'occupation sioniste qui utilise les Palestiniens comme boucliers humains lors des opérations d'incursion et de ratissage des tunnels.

Dans une déclaration à l'APS, Al-Zaghari a appelé à "mettre en place cette commission en vue d'ouvrir une enquête sur les crimes commis par l'occupant sioniste contre les civils palestiniens", soulignant que "l'occupation sioniste, qui fait fi de tous les accords internationaux, exerce des formes différentes de terrorisme organisé contre le peuple palestinien, notamment la guerre génocidaire, les arrestations massives, ainsi que l'utilisation des civils comme boucliers humains lors des incursions, des perquisitions et des opérations d'invasion des villes palestiniennes".

"Les citoyens palestiniens sont utilisés comme boucliers humains après les avoir arrêtés et torturés", a-t-il déploré, soulignant que "les détenus subissent un crime de guerre terrifiant et systématique".

M. Al-Zaghari a, également, appelé la Communauté internationale, à "permettre à cette commission de se rendre dans les geôles pour s'enquérir de la situation critique des détenus, et ouvrir une enquête sur les multiples crimes commis, à leur encontre, par l'occupation, entrainant ainsi, la mort en martyr de plus de 22 palestiniens dans les prisons".

"Ces chiffres concernent uniquement les détenus identifiés par les commissions des prisonniers", a-t-il ajouté, faisant état de "dizaines d'autres détenus tombés en martyrs et torturés en catimini, notamment à Ghaza, où des milliers de détenus sont victimes de disparition forcée".

"Pourtant interdits par le droit international et les conventions internationales car constituant un crime de guerre, les boucliers humains continuent d'être utilisés par l'occupation, en témoigne le camp de Sde Teman, théâtre des pires sévices et crimes de torture, de famine, crimes médicaux et violences physiques, ayant coûté la vie à des dizaines de prisonniers à Ghaza", a indiqué le président du club des prisonniers palestiniens, soulignant que "l'occupation continue de cacher l'identité de la plupart des prisonniers et de mener des exécutions de terrain".

Pour le responsable palestinien, le crime d'utiliser les civils et prisonniers palestiniens comme des boucliers humains est l'une des principales politiques terroristes adoptées par l'occupation contre les Palestiniens qui a atteint son apogée depuis le début du génocide.

En effet, les établissements chargés des affaires des prisonniers ont suivi plusieurs cas de citoyens et prisonniers ayant été utilisés comme des boucliers humains, considérés par la Cour pénale internationale (CPI) et le statut de Rome comme un crime de guerre et interdits par les conventions de Genève.

Al-Zaghari a souligné que depuis le début de la guerre génocidaire, l'occupation continue de mener des campagnes d'arrestations systématiques à travers toute la Palestine, dont le nombre a dépassé les dix mille en Cisjordanie, outre les milliers de Ghazaouis ayant été victimes de disparition forcée.

Par ailleurs, le président du Club des prisonniers a appelé "les institutions internationales des droits de l'homme à s'acquitter de leur rôle face à cette guerre génocidaire incessante et aux crimes systématiques perpétrés par l'occupation à l'encontre des prisonniers et des détenus".

 

Ghaza: des dizaines de martyrs et blessés dans des bombardements de l'armée sioniste

 

Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés mercredi, dans des bombardements de l'armée sioniste contre diverses zones de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 320 jours, a rapporté l'agence de presse Wafa.

Les corps de quatre martyrs Palestiniens ont été retrouvés après des bombardements continus de l'occupant sioniste au nord-ouest de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza qui continue d'être visée par des frappes aériennes contre des maisons et des immeubles résidentiels, souligne Wafa qui cite des sources médicales.

A l'ouest de la ville de Rafah, des dizaines de Palestiniens ont été blessés par des tirs des troupes militaires de l'occupant sioniste ayant visé des tentes de personnes déplacées dans la zone d’Al-Mawasi, ajoute la même source.

A Khan Younes, les avions de combat de l'occupation ont lancé une frappe aérienne contre des terres dans la zone d'Al-Satar Al-Gharbi, tandis que les bombardements d'artillerie et de missiles se poursuivent contre les maisons des Palestiniens dans la localité d’Al-Qarara, au nord de la ville.

Par ailleurs, un Palestinien est tombé en martyr et d'autres ont été blessés dans une frappe aérienne de l'occupant sioniste contre une maison dans la zone de Tal Al-Zaatar dans le camp de Jabaliya, au nord de l'enclave palestinienne.

L'artillerie de l'occupation a, en outre, tiré des obus sur les quartiers d'Al-Zeitoun, Al-Sabra et Tal Al-Hawa dans la ville de Ghaza, alors que des véhicules militaires ont tiré à balles réelles sur ces quartiers et qu'un avion de guerre a ciblé le quartier d'Al-Zeitoun, au sud-est de la ville de Ghaza.

Des dizaines de Palestiniens ont également été blessés lorsque l'armée d'occupation a bombardé une maison dans le camp de Nuseirat dans le centre de la bande de Ghaza, tandis que des avions de guerre ont ciblé les environs de la zone des tours d'Al-Qastal, à l'est de la ville de Deir Al-Balah.

Les forces d'occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 40.173 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 92.857 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.

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