Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 41.020 martyrs et 94.925 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la Santé.
Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 32 martyrs et 100 blessés.
L'armée d'occupation sioniste a commis, ce mardi à l'aube, un horrible massacre en bombardant des tentes de personnes déplacées dans la région d'Al-Mawasi à Khan Younes, précisant également les autorités palestiniennes de la santé, pertinentes que les corps de 19 martyrs, (dont l'identité a été déterminée) et plus de 60 blessés parmi lesquels des cas graves, ont été admis dans les hôpitaux.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se retrouvaient encore sous les déclins et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.
Agression sioniste contre Ghaza : 45 000 élèves de première année privés d'école (UNICEF)
Au moins 45 000 enfants de six ans de la bande de Ghaza sont privés de leur droit d'entrer à l'école pour la première fois en raison de la poursuite de l'agression sioniste sauvage contre l'enclave palestinienne, indique le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
"Les 45 000 élèves de première année rejoignent les 625 000 enfants qui se sont déjà vu refuser une année scolaire entière et qui, alors que le conflit se poursuit, courent le risque élevé de passer une deuxième année sans éducation", souligne l'UNICEF. dans un communiqué publié lundi.
Selon l'agence onusienne, "depuis octobre 2023, toutes les écoles de la bande de Ghaza sont fermées. Parmi les élèves qui n’ont pas pu apprendre l’année dernière, figurent 39 000 élèves qui ont raté leur dernière année d’école et n’ont pas pu passer leurs examens d'affectation".
"C’est la première fois depuis des décennies qu’une classe de fin d’études dans la bande de Ghaza est confrontée à une telle situation", a fait remarquer Adèle Khodr, directrice régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
En Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est, la violence croissante et les restrictions de mouvement imposées par l'entité sioniste depuis octobre 2023 "ont créé de nouveaux obstacles à l’apprentissage pour les 782 000 élèves de ce pays", selon l'UNICEF. Les données du ministère de l’Education palestinien et du Cluster Education suggèrent que, depuis octobre 2023, entre "8 et 20 % des écoles de Cisjordanie ont été fermées".
Dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, les attaques contre les écoles et l’éducation ont augmenté ces dernières semaines. Dans la bande de Ghaza, au moins 84 % des écoles doivent être entièrement reconstruites ou réhabilitées avant que les cours puissent reprendre. En Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, il a été recensé 69 attaques contre des écoles et 2 354 incidents touchant des écoles, des élèves et des enseignants dans ou autour des écoles, selon le ministère palestinien de l’Education.
"Nous devons de toute urgence être en mesure d’acheminer à grande échelle des fournitures scolaires et récréatives à Ghaza, de disposer d’espaces sûrs pour gérer des centres d’apprentissage. Par-dessus tout, nous avons besoin d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et d’une désescalade en Cisjordanie", a conclu Adèle Khodr.
Les Casques bleus ont besoin de soutien politique et de ressources (ONU)
Les opérations de paix de l'ONU ont besoin d'un soutien politique et de ressources accrus pour mener à bien leurs tâches en toute sécurité, a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, alors que les conflits deviennent plus complexes et que les groupes armés utilisent de plus en plus des technologies à faible coût comme les engins explosifs improvisés et les drones.
S’adressant lundi aux membres du Conseil de sécurité, Jean-Pierre Lacroix a déclaré que les opérations de l’ONU ne peuvent être "fortes" que grâce au soutien collectif des nations.
"Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, y compris ici au Conseil, et dans un contexte de dynamiques mondiales et régionales évolutives, les opérations de maintien de la paix sont de plus en plus incapables de compter sur les Etats Membres pour agir de manière forte et unifiée afin de soutenir les efforts de maintien de la paix qu’ils sont chargés de soutenir", a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, les soldats de la paix sont confrontés à des défis allant de la criminalité transnationale organisée à l’exploitation illégale des ressources, aux impacts du changement climatique, à la prolifération de technologies militarisées bon marché et aux campagnes de désinformation ciblées.
"Malgré tous ces défis, plus de 70.000 Casques bleus poursuivent aujourd’hui courageusement leur travail vital. Chaque jour, ils font la différence en protégeant des civils, en déminant et en déterrant des restes explosifs de guerre, en surveillant des cessez-le-feu fragiles et en prévenant l’escalade des hostilités", a-t-il ajouté.
Pour le haut responsable onusien, le maintien de la paix ne peut pas tout faire à lui seul. A cet égard, il a exhorté le Conseil de sécurité et les Etats membres à apporter un soutien unifié aux missions et à encourager les solutions politiques aux conflits.
Le maintien de la paix, a-t-il poursuivi, doit être considéré comme "la détermination collective du Conseil de sécurité à résoudre efficacement les conflits", avec des mandats clairs, adaptables et dotés de ressources suffisantes.
Il a également appelé à des partenariats plus solides aux niveaux local, régional et mondial, soulignant l’importance du "multilatéralisme en réseau" pour relever les défis interconnectés d’aujourd’hui.
Malgré les récentes améliorations apportées à la sécurité des Casques bleus, M. Lacroix a mis en garde contre la menace croissante d’actes hostiles, notamment les attaques de drones, et a souligné la nécessité de meilleurs systèmes de lutte contre les véhicules aériens sans pilote (UAV).
"Le maintien de la paix a fait ses preuves en tant qu’outil clé de ce Conseil, et il doit continuer à s’adapter pour relever les défis futurs", a-t-il conclu.
Ghaza: des missiles interdits au niveau international utilisés lors de la frappe sioniste d'Al-Mawassi (responsable)
L'occupant sioniste a utilisé des missiles interdits au niveau international lors de sa frappe mardi ayant visé des tentes de personnes déplacées à Al-Mawassi, dans la ville de Khan Younes, au sud-ouest de la bande de Ghaza, a indiqué un porte-parole du ministère palestinien de la Santé.
"Des missiles interdits au niveau international ont été utilisés lors du bombardement des tentes de déplacés dans la zone d'Al-Mawassi", a écrit Khalil al-Dakran sur la plateforme X.
"Les blessures sont graves et il n'y a pas de place dans les hôpitaux pour recevoir les blessés", a-t-il déploré.
Mardi matin, l'armée sioniste a commis un nouveau massacre dans la bande de Ghaza, en lançant une violente frappe aérienne ayant visé des tentes de personnes déplacées à Al-Mawassi. Le massacre s'est produit près de l'hôpital britannique à l'entrée du quartier d'Al-Mawassi où 40 Palestiniens sont tombés en martyrs et 60 autres ont été blessés, dont un grand nombre d'enfants et de femmes, tandis que plusieurs citoyens sont toujours portés disparus.
Les forces d'occupation sionistes ont poursuivi leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestres, maritimes et aériennes, depuis le 7 octobre 2023, faisant 41.020 martyrs et 94.925 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les déclins.
Les Huit Palestiniens tombent en martyrs dans des bombardements de l'entité sioniste à l'est de Ghaza et à Rafah
Au moins huit Palestiniens sont tombés en martyrs, mardi, dans des bombardements de l'armée d'occupation sioniste à l'est de Ghaza et dans la ville de Rafah, au sud de l'enclave assiégée, a rapporté l'agence de presse. Wafa.
A l'est de la ville de Ghaza, cinq Palestiniens sont tombés en martyrs dans un bombardement de l'armée sioniste contre la place Shawa, précise Wafa.
Par ailleurs, trois autres Palestiniens sont tombés en martyrs dans un autre bombardement de l'armée sioniste contre un groupe de citoyens dans le quartier d'Al-Mashroua, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, ajoute la même source.
Dans le centre de la bande de Ghaza, l'artillerie de l'occupant sioniste a tiré plusieurs obus vers le nord du camp de Nusseirat, selon l'agence de presse palestinienne.
Mardi matin, l'armée sioniste avait commis un nouveau massacre dans la bande de Ghaza, en lançant une violente frappe aérienne ayant visé des tentes de personnes déplacées à Mawassi, dans la ville de Khan Younes, au sud-ouest de l'enclave palestinienne .
Le massacre s'est produit près de l'hôpital britannique à l'entrée du quartier d'Al-Mawassi où 40 Palestiniens sont tombés en martyrs et 60 autres ont été blessés, dont un grand nombre d'enfants et de femmes, tandis que plusieurs citoyens sont toujours portés disparus.
Les forces d'occupation sionistes ont poursuivi leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestres, maritimes et aériennes, depuis le 7 octobre 2023, faisant 40.988 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 94.825 blessés, tandis que des Des milliers de victimes se trouvent toujours sous les déclins.