Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé, jeudi, un message de condoléances à la famille du moudjahid Bachir Nour, décédé mercredi soir à l'hôpital de Bougtob (El-Bayadh) à l'âge de 86 ans.
"C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle du décès du moudjahid et militant Bachir Nour, puisse Dieu Le Tout puissant l'accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu'Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle", a écrit le Président Bouteflika dans son message.
"Le défunt nous a quittés laissant derrière lui un parcours constellé de hautes valeurs d'abnégation et de don de soi et un legs inépuisable riche d'enseignements", lit-on dans le message.
"Le regretté faisait partie des militants de la première heure. Rompu aux arts du combat, il porte tôt le flambeau durant la guerre de libération nationale et mène avec brio les batailles de Boussemghoun, Lekhnaq Lekehal et Chouabir grâce à son expérience militaire avérée acquise à l'étranger. Il est nommé à la tête du bataillon déployé au niveau des frontières ouest du pays, au grade de capitaine" a poursuivi le président de la République.
"Après l'indépendance, le défunt poursuit ses actions sur la voie de l'édification des institutions de l'Etat et mène inlassablement un autre combat, celui de la sensibilisation des jeunes à l'importance du développement du pays", a-t-il rappelé.
"Que pouvons-nous devant la volonté de Dieu sinon que de nous résigner et de nous associer à votre douleur et à votre peine", a ajouté le président Bouteflika, priant "Le Tout Puissant d'accorder au défunt sa sainte miséricorde, de l'accueillir en son vaste paradis avec les fidèles et donner du réconfort à sa famille".
La revue "Oçor jadida" consacre un numéro aux oeuvres de l’historien Abou El Kacem Saadallah
La revue trimestrielle "Oçor jadida" (Ages nouveaux), publiée par le laboratoire histoire d’Algérie de l’université d’Oran, a consacré dans son treizième numéro un dossier spécial au historien algérien, le regretté Abou El Kacem Saadallah (1930-2013).
Des chercheurs abordent dans ce numéro différents aspects de l’œuvre intellectuelle, scientifique et révolutionnaire du défunt, axant leurs recherches sur le parcours combattant d’Abou El Kacem Saadallah de 1947 à 1960 pour l’indépendance de l’Algérie, en tant qu’étudiant puis responsable d’associations estudiantines en Tunisie et Egypte.
Le chercheur Mustapha Abid a traité de la contribution de cet élogieux historien à la mobilisation d'étudiants algériens et arabes, deresponsables politiques, de médias et d'organisations estudiantines pour la cause et la glorieuse révolution algérienne.
Il a cité, dans ce sens, des écrits dont les poèmes "Et-thaoura" (révolution) en 1955 et "Ech-charq" (l’Orient) en 1953 où Abou El Kacem Saadallah exprime son amour pour la révolution et son désir de liberté joug du colonialisme, ainsi que "Leilat rassas" (Nuit de feux) écrite une année après le déclenchement de la guerre de libération nationale.
Le dossier a comporté également d’autres sujets mettant en relief la pensée et les œuvres du docteur Saadallah au service du patrimoine algérien et l’écriture de l’histoire de l’Algérie, répercutées à travers les revues "El Assala" et "Ettaqafa".
Le 13ème numéro de la revue "Oçor jadida" a également abordé d’autres articles traitant des positions de théologiens au Maghreb méridional à la fin du moyen âge sur différentes questions religieuses et sociales, de la société de femmes dans le bassin méditerranéen à travers des écrits de fiqh, de l'engagement de volontaires dans l'armée algérienne à l’époque ottomane et de la vie politique à Constantine et son influence sur la pensée et les positions du Cheikh Abdelhamid Ibn Badis.
