Les revenus provenant de la location de 23 marchés hebdomadaires de la wilaya de M’sila ont connu, ces deux dernières années, une hausse substantielle, donnant aux collectivités davantage de moyens de financement du développement local, a-t-on appris, dimanche, auprès de la wilaya.
Un montant de 241,66 millions de dinars a été engrangé par les communes durant la période indiquée, contre 180 millions de dinars à l’issue des deux exercices précédents, a ajouté la même source, soulignant que les marchés les plus importants, situés à Sidi-Aïssa, Ain El Melh et Bir Souid, loués aux enchères publiques, constituent la première source de revenus et participent, comme dans la commune de Sidi-Aïssa, à hauteur de 60 % au financement du budget communal.
L’extension urbaine et l’implantation de plusieurs projets autour de ces marchés ont réduit leurs terrains d’assiette et provoqué le déplacement de certains autres vers d’autres sites à l’exemple des marchés de M’sila et Hammam Dhalaâ, sans qu’il n’y ait, toutefois, de remise en cause de la tendance haussière des revenus générés pour les communes concernées.
Si la plupart de ces marchés sont dédiés à la vente produits, certains ont pris une vocation plus «spécialisée» à l’instar de celui de Sidi-Aïssa, consacré aujourd’hui à la vente d’articles d’habillement et de véhicules ou de celui d’Ain Lahdjal voué à la commercialisation de bestiaux.
Par ailleurs, la vocation pastorale du Hodna exige la création de plusieurs vautres abattoirs communaux, selon les services de la wilaya qui ont estimé que les quatre abattoirs actuellement opérationnels ne génèrent annuellement que «deux millions de dinars à peine».
