Le Porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), M. Hadj Tahar Boulenouar, a déclaré hier que les autorités locales (APC) étaient à l’origine de 70% des problèmes rencontrés par les commerçants dans l’exercice quotidien de leurs professions.
Parmi les préoccupations soulevées par la corporation, on notera : l’éradication du commerce informel, l’amélioration des conditions d’hygiène au niveau des marchés ainsi que l’animation de l’activité commerciale et économique nocturne.
D’après M. Boulenouar, les conflits internes qui secouent un tiers des communes du pays, soit plus de 400 APC, empêchent la prise en charge des doléances des commerçants.
Dans ce cadre, le Porte-parole de l’Ugcaa, a lancé un appel en direction du ministre de l’Intérieur et des walis, pour intervenir afin de trouver des solutions rapides à ces conflits qui paralysent économiquement ces APC.
Intervenant à son tour, l’ancien P’APC de Sidi M’Hamed et actuel membre de l’Assemblée populaire communale, M. Rouina Mokhtar, a indiqué que les maires ont tout intérêts à développer l’activité commerciale et économique au sein de leurs communes, car cela représente une source de revenus supplémentaires pour le trésor (en dehors du budget de l’Etat).
A ce titre, M. Rouina a indiqué que les 600 milliards de centimes utilisés pour la rénovation des trottoirs à Alger auraient pu servir pour la réhabilitation de 30 salles de cinéma qui auraient contribué à l’amélioration de l’activité nocturne dans la capitale.
Toutefois, l’absence d’un statut particulier et les conflits qui gangrènent les APC entravent l’amélioration des relations entre les autorités locales et le secteur commercial.
