Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a rencontré mardi au siège de son parti à Alger, son homologue du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, avec qui il a évoqué plusieurs questions intéressant l'opposition, les partis qui apportent leur soutien au président de la République et diverses autres questions d'intérêt commun.
La rencontre qui s'inscrit dans le cadre du dialogue entre les deux partis a également porté sur les voies et moyens à même d'«élargir le cercle de soutien au président de la République», a déclaré M. Saadani à la presse nationale, précisant que son parti devrait «rencontrer l'ensemble des formations politiques qui apportent leur soutien au Chef de l'Etat».
Il a estimé que «les partis de l'opposition qui respectent les institutions de l'Etat algérien sont indispensables à la vie politique», assurant que «Le FLN reste ouvert à tous les courants politiques de l'opposition au mieux des intérêts du pays».
«Les partis de l'opposition qui tentent d'attenter au poste du président de la République ou de remettre en cause sa légitimité constituent une opposition +stérile+»«, a martelé M. Saadani, affirmant que «toute tentative de remettre en cause la légitimité du Chef de l'Etat est une ligne rouge à ne pas franchir». S'agissant de la révision constitutionnelle.
M. Saadani a fait savoir que le président de la République «veut impliquer les partis de l'opposition». Concernant la dernière rencontre FLN-FFS, il a précisé que son parti était la première formation politique à avoir rencontré le FFS autour de l'initiative «Conférence du consensus national». «Nous n'avons convenu de rien si ce n'est de poursuivre le dialogue», a-t-il ajouté.
Il a souligné que son parti soutenait toute initiative respectant les institutions de l'Etat et visant à «apaiser les tensions, promouvoir l'action politique et trouver des solutions aux problèmes des citoyens».
De son côté, M. Benyounes a indiqué que «la rencontre a porté sur la concertation autour des différentes questions politiques nationales et le soutien des deux partis au président de la République». S'agissant des positions des deux partis au sujet de l'initiative du FFS, il a fait part de leur disponibilité à dialoguer avec tous les partis dans le respect des institutions officielles du pays et les résultats de la dernière Présidentielle.
Il a exprimé le refus du MPA et du FLN de «parler de période de transition». «Celui qui veut occuper le poste de président de la République doit attendre l'échéance de 2019», a-t-il dit.Rappelant que le MPA et le FLN s'étaient mis d'accord sur la tenue d'une autre rencontre entre les membres du bureau des deux partis, Benyounes a fait savoir que leur position «sera unie vis-à-vis des partis de l'opposition qui tentent de leur côté d'unifier les leurs». Après avoir qualifié de «normales» les critiques lancées par les partis de l'opposition aux partis au pouvoir, M. Benyounes à lancé : «C'est ça la démocratie!».
