L'historien Mohamed Lahcen Zghidi a affirmé lundi à Tamanrasset que le rejet par la population du sud des plans du colonialisme français visant à séparer le nord du sud avait contribué au renforcement des rangs de la Révolution qui a conduit à l'indépendance du pays le 5 juillet 1962.
"Le rejet catégorique par les habitants du sud des plans du colonialisme français visant à séparer le nord du sud a constitué un facteur important dans le renforcement des rangs de la Révolution jusqu'à l'indépendance", a indiqué M. Zghidi lors de son intervention aux travaux du colloque national sur "la résistance nationale, la guerre de libération et sa dimension africaine".
Dans une communication intitulée "Le Sahara algérien dans la stratégie du colonialisme français", le conférencier a ajouté que le sud algérien était à l'avant garde de la résistance contre le colonialisme français dans les différentes régions du pays à travers le front du sud qui avait entre autres missions l'approvisionnement de la Révolution en matériel de guerre via les frontières".Le Dr Zghidi a souligné que l'administration coloniale a commencé à s'intéresser à la région du Sahara algérien en 1956 "après la découverte de puits de pétrole".
Le Moudjahid Mahmoud Kamama a, de son coté, affirmé que la population de l'Ahaggar était "la première à soutenir la résistance populaire sous la direction de Cheikh Bouamama et la glorieuse révolution" appelant la jeunesse à "la préservation des acquis de la Révolution et à l'écriture de son histoire".
