L’hôpital de la commune de Didouche-Mourad (12 km au nord de Constantine), en réhabilitation depuis 2012, "doit être impérativement réceptionné en mars prochain" a ordonné hier sur site le wali, Hocine Ouadah, visiblement mécontent du retard accusé.
Le chef de l’exécutif local a demandé aux entreprises intervenant sur le chantier de réhabilitation de "renforcer leurs moyens et de recourir, si nécessaire, à la sous-traitance en mettant à contribution les entreprises étrangères présentes dans la wilaya".
Insistant sur la nécessité de respecter les délais convenus, le wali a instruit, in situ, le directeur de la santé et de la population (DSP) à l’effet d’appliquer des pénalités de retard aux entreprises ayant dépassé le délai contractuel.
Il a également appelé les bureaux d’études engagés pour le suivi des travaux, le contrôle de la conformité des matériaux de construction et la qualité du travail, à ‘‘jouer pleinement et convenablement leur rôle’’.
Les travaux de réhabilitation de cet hôpital ont nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 290 millions de dinars. Le taux d’avancement global des travaux est aujourd’hui de 70%, ont indiqué les responsables en charge de l’exécution de ce projet.
Ex-structure de santé militaire, rétrocédée au secteur public civil, l’hôpital de Didouche Mourad a été doté, récemment, de deux services hospitalo-universitaires en gynécologie-obstétrique et en oncologie pour répondre aux besoins de la population de la commune de Didouche-Mourad et de sa périphérie, notamment en matière de soins spécialisés, a-t-on noté.
Au cours de cette sortie consacrée au secteur de la santé, le wali de Constantine a également inspecté le chantier de réhabilitation de l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en gynécologie-obstétrique de Sidi-Mabrouk dont la réception est prévue pour la fin du mois en cours.
