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Tissemsilt :En dépit des prix élevés, les tissemsiltis ne ratent pas ce rendez-vous de mouloud ennabaoui et de yennayer

Publié par ABED MEGHIT le 27-12-2014, 17h44 | 179
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 Dans quelques jours une autre fête coutumière doit-on dire, celle  de « Mouloud Ennabaoui », 12 Rabie Al awal 1436 de l'hégire correspondant au 03 janvier 2015 et de « YENNAYER » qui bouclera  son 2965ème cycle le 12 janvier 2015.

Ces fêtes, demeurent, elles aussi, de toutes les dépenses. A cet effet, les placettes publiques, les boulevards et autres marchés de la ville ont été envahis par les vendeurs de confiserie de tout genre, elle n'échappe pas aux traditions ancestrales et fait partie des fêtes que les Algériens attendent, qu'on le veuille ou non, même si parfois elle fait l'objet de toutes les réticences de la part des pères de familles qui hésitent souvent de ces rendez-vous, mais finissent par craquer aux délices de tous les fruits exotiques.

Ces attraits qui, parfois, sont aléatoire trouve dans la plupart des cas le prétexte des enfants qui insistent auprès de leurs parents afin de fêter l'événement et c'est ce qui se produit le plus généralement malgré toutes les contraintes.Les citoyens se sont rués sans chercher le prix car, il faudrait pour cette fois-ci égayer la maison et faire plaisir aux enfants et même aux adultes.

Ou on pouvait remarquer toutes les marques de chocolat, bonbons, cacahouètes, noix, noisette, datte et figues sèches etc..., comme la tradition le veut. Sans oublier que les fruits et diverses marques de limonades avaient aussi leur côté. . Mais aujourd'hui sont venus s'ajouter les pistaches, les dattes fourrées, les variétés de chocolats, le kiwi, les avocats etc...Qui font tomber les plus gourmands même si pour la consolation on pourra toujours qu'une fois par an au même titre que toutes les fêtes.
Et dans tout cela nous nous attendrons, combien ça coûte ces fêtes.

A la veille du jour de Mouloud Ennabaoui et de l'an amazigh, Yennayer, les prix des viandes sont en hausse à Tissemsilt, notamment la viande blanche qui représente le principal met du repas préparé en cette occasion. Mouloud Ennabaoui et Yennayer risques en effet d'obliger les ménages à faire, une nouvelle fois, appel à leurs économies pour passer les fêtes.

Le consommateur continue à subir le dictat du marché, pour ne pas dire du commerçant. Les produits de large consommation sont, à chaque fois, ciblés par des commerçants sans vergogne qui n'hésitent pas à spéculer sur n'importe quel produit, notamment à la veille des occasions et des fêtes. C'est le cas de Mouloud Ennabaoui et de Yennayer qui pointe du nez. Ainsi, et à l'approche du jour J, des augmentations presque quotidiennes sont remarquées sur les prix des produits de large consommation.

Il s'agit, notamment, des viandes blanches. Alors que les prix affichés étaient en fluctuation, il y a quelque temps, ils sont désormais de plus en plus exorbitants. Une chose à laquelle devait bien s'attendre les consommateurs. Étant donné que les occasions sont devenues de parfaites opportunités pour les commerçant à la recherche du gain facile.

Ainsi, est comme c'est devenu une habitude, à moins de quelques jours de Mouloud Ennabaoui et de  l'an amazigh, la volaille a entamé son envol au risque d'atteindre des pics appréhendés par le consommateur. Le prix du poulet vivant a flambé.

Symbole de la fête, en étant sacrifiée suivant un rite propre à ces fêtes de Mouloud Ennabaoui et de  Yennayer, le poulet vivant est, de ce fait, indispensable pour les ménages. Hier, les aviculteurs parlaient de 250 DA le kilogramme au marché de gros, et de 300 DA pour ce qui est du prix au détail. Une hausse des tarifs qui n'en est, d'après les éleveurs, qu'à son début.

Hier, sur les étals, la viande blanche était affichée à 390 DA le kilogramme dans certaines régions de la wilaya. Alors que dans d'autres, elle a atteint les 380 DA. Ceci, en attendant les jours à venir qui ne devraient sans doute pas être des plus avantageux.

L'instabilité des prix suit toujours une tendance à la hausse et cette période est aussi propice pour les éleveurs de volailles dits « en noir » pour inonder le marché local de leur produit. L'aviculture séduit, même pour une durée déterminée, juste le temps d'écouler «un stock», les jeunes chômeurs qui s'adonnent à cette pratique d'une manière occasionnelle.

Des poulaillers pullulent, ainsi, à travers les villages. Des contributions qui, au lieu de faire bénéficier le marché par une baisse des prix, fait l'effet contraire. Les prix des viandes étant libre, la voie est de ce fait ouverte à tous les spéculateurs afin de jongler avec le prix de se produit, à leur guise. Un geste qui sera bien évidement justifié par la forte demande.

Les consommateurs, qui se jettent sur le produit, en sont aussi coupables et responsables des prix qui leur sont appliqués sur les étals. Pourtant, de telles situations peuvent largement être évitées avec une politique de régulation du marché.

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