Culture

Le monodrame «Ali Eraâd» présenté à Alger La précarité d’une jeunesse réduite aux abois

Publié par DKNews le 13-02-2015, 17h30 | 35
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La générale de «Ali Eraâd» (Ali le tonnerre), un monodrame social sur la précarité d’une jeunesse vivant dans le désarroi et réduite aux abois, a été présentée jeudi à la salle El Mouggar à Alger, dans le rire et la dérision.

Ecrit et mis en scène par Youcef Taouint, le spectacle, d’une durée d’une heure, plaide pour une meilleure prise en charge de la jeunesse, avec le souci majeur d’avoir une formation à la base pour se  prémunir contre les aléas de la vie.

Ali Eraâd, campé par Belmadani Billal, est un jeune blasé, poursuivi par la malchance, vivant dans le rêve de partir à la recherche d’un ailleurs qui puisse lui assurer l’élémentaire et lui garantir un minimum de vie descente.

A chaque tentative de départ, organisée pourtant de manière légale et irréprochable, le spectre de la malchance le suit comme une ombre froide, lui faisant avorter ses projets.

Désespéré, Vivant son rêve dans ses cauchemars, il tente de partir dans une embarcation d’immigrés clandestins, alors qu’il a un visa en bonne et due forme. Une fois de l’autre côté de la mer, il rencontre «Dahmane El Fantôme» avec lequel il va découvrir le calvaire et la misère qui le poussent à basculer dans la délinquance et le banditisme, jusqu’à son expulsion.

Sur une scène nue, la puissance du texte, soutenu par de vieux adages populaires,  et la bonne direction d’acteur ont permis un jeu plein et une bonne occupation de l’espace scénique. Belmadani Billal, a été au fait des différents personnages interprétés, portant le texte de manière remarquable, avec une gestuelle et des mouvements en harmonie avec les situations à rebondissements qui se sont succédé.

La trame, évoluant dans un rythme ascendant, a retenu l’attention du spectateur, le faisant basculer entre le rire et la dérision d’une part, et la gravité du problème posé d’une autre part. Pointant du doigt les «manquements commis à l’endroit de cette jeunesse qui refuse de se perdre», le metteur en scène explique qu’il «a posé le diagnostic d’un mal qui ronge la société à la base».

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