Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a annoncé dimanche que son parti prendra part à la conférence du consensus national initiée par le Front des forces socialistes (FFS), appelant à l'association de toutes les parties politiques «sans exclusive».
Il est important d'associer tous les partis politiques et personnalités nationales ayant une représentation populaire à la conférence du consensus national, a déclaré M. Benhamou à l'APS.
«Eloigner une partie de la table du dialogue pourrait générer rancoeur et extrémisme», a-t-il précisé soulignant que l'Algérie a besoin de tous ses enfants pour concrétiser «la réconciliation nationale dans toutes ses dimensions».
Il a estimé que cette condition «n'est pas rédhibitoire», rappelant à cet effet les consultations autour de la révision constitutionnelle auxquelles avaient pris part «toutes les personnalités nationales y compris celles appartenant au parti dissous (Front islamique du salut).
S'exprimant sur la marche prévue le 24 février courant par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), M. Benhamou a appelé à «ne pas exploiter le peuple algérien pour servir des fins personnelles étroites en cette date historique qui symbolise la souveraineté nationale».
Il a appelé d'autre part, la CNLTD à rechercher des solutions aux problèmes que rencontre le citoyen algérien comme le chômage et le logement au lieu d'«alourdir le climat par des mouvements de contestation».
Il a affirmé que l'importance des populations du sud «dépasse de loin celle de la question du gaz de schiste que certaines parties tendancieuses tentent aujourd'hui d'exploiter pour semer la zizanie dans les régions du sud», rappelant que «les gens du sud avaient déjà exprimé leur attachement à l'intégrité territoriale du pays notamment lors des manifestations du 27 février 1962».
