Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, a souligné, samedi à Saîda, la nécessité de recourir aux techniques modernes pour développer les exploitations agricoles.
En visitant l’exploitation ½ Si Abdoun «, dans la commune de Sidi Amar, le ministre a insisté sur l’utilisation des moyens techniques modernes dans le secteur de l’agriculture afin d’améliorer la qualité de la production «, a-t-il indiqué.
Il a également préconisé la consolidation du ½ partenariat « entre les exploitants agricoles privés et l’Etat. ½ Nous voulons que ce partenariat soit exemplaire pour atteindre les progrès escomptés «, a-t-il déclaré, tout en réaffirmant la disponibilité de l’Etat à donner toutes les orientations dans le domaine agricole au profit des exploitants.
D’autre part, le ministre, en suivant un exposé sur les surfaces destinées à l’agriculture, a invité les autorités locales à revoir l& situation des nappes phréatiques de la région El Hamra pour être rationnellement exploitées par les fellahs.
Dans ce cadre, il a souligné la nécessité de programmer des réunions de travail entre les autorités locales et les représentants de la tutelle pour exploiter des terres additionnelles et les alimenter en eau puisées du Chott Chergui.
D’autre part, le ministre a suivi avec intérêt les explications du commissaire régional pour le développement des steppes, Abdelwahab Maachou, sur l’ouverture de 14.000 hectares pour être exploités par 154 éleveurs des communes d’El Maamoura et Sekhouna, durant la période hivernale.
Le même responsable a fait état des actions menées par son organisme pour lutter contre la désertification et portant sur le reboisement de 4.000 ha de terres steppiques et la préservation de 53.000 autres hectares en tant que périmètres protégés.
Ces actions ont permis d’augmenter le nombre d’unités alfatières passant de 50 à 200 unités. Près de 1.000 emplois ont été créés dans ce contexte.
A cette occasion, le ministre de l’agriculture, Abdelouahab Nouri, a souligné la nécessité d’associer les citoyens dans la programmation de projets de développement dans les zones steppiques et pastorales.
Le ministre s’est montré satisfait de la démarche du Haut commissariat pour le développement des steppes impliquant les habitants, notamment les éleveurs, dans la mise en oeuvre de ses projets.
