Le centre des arts et des expositions de Tlemcen (Carex) a attiré plus de 100.000 visiteurs durant l’année 2014 et le premier trimestre de l’année en cours, a-t-on appris de son directeur général, Amine Boudelfa.
Cette importante fréquentation de la part du public reflète la place qu’occupe dans la vie tlemcénienne cette infrastructure, réalisée dans le cadre de la manifestation «Tlemcen 2011, capitale de la culture islamique», tant sur le plan culturel qu’économique.L’année dernière, le Carex a organisé cinq salons dédiés au divertissement, à l’automobile, aux voitures de collection, au patrimoine et à la production nationale.
Il a également abrité une résidence artistique autour des portraits de Tlemcen, des expositions comme celles intitulées «Regards croisés sur la révolution algérienne», «Aspects iconographiques de la défense de l’Algérie entre le 16ème et le 19ème siècle» , «Au c£ur des années 60 «, une rencontre entre le cinéaste-critique Ahmed Bejaoui et le peintre algérien Denis Martinez, autour d’un ouvrage commun.
Une prochaine exposition d’art contemporain «Printemps A5» figure sur l’agenda de ce centre, indique-t-on. Des conférences-débats ont été également tenues autour de la thématique de la guerre de libération nationale, à l’occasion du 60ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954.
Cette infrastructure est venue au point nommé pour combler un vide constaté en matière d’activités culturelles et artistiques de qualité.
La wilaya de Tlemcen qui s’est dotée de cette grandiose structure culturelle et commerciale n’a jamais auparavant abrité d’événements de cette taille, a-t-on fait remarquer à l’exception des activités organisées à l’occasion de la manifestation «Tlemcen2011, capitale de la culture islamique». «C’est ce qui explique l’engouement particulier du public et l’importante fréquentation enregistrée en une seule année», souligne le directeur du Carex.
Couvrant une superficie globale de plus de 10.000 m2, cet établissement offre des espaces répondant aux normes internationales pour l’organisation d’expositions et de salons divers. Dans cette optique, Amine Boudelfa a déclaré que la stratégie du Carex «favorise, d’une part, le développement des ressources artistiques et culturelles et susciter des retombées culturelles, sociales et économiques d’autre part».
Le centre permet, selon le même responsable, «de développer, renforcer et pérenniser une offre artistique et culturelle diversifiée et d’excellence comme il contribue à l’amélioration de la communication et la concertation entre les intervenants culturels, entre eux d’abord, et avec les citoyens en facilitant les rencontres et les échanges».
«Nous contribuons à donner une meilleure visibilité aux artistes et nous ambitionnons de contribuer à la formation dans les différents domaines de la culture», a-t-il ajouté. Les responsables du Carex comptent poursuivre, cette année, la même lancée, en programmant plusieurs manifestations dont des salons du livre, de la production nationale, de l’automobile, du bâtiment, du patrimoine, en plus d’un festival «Nuits Zianides du shopping» et bien d’autres évènements populaires et à succès.
Le Carex, implanté à la sortie Nord de la ville de Tlemcen, constitue pour tous les artistes et intellectuels de Tlemcen et des autres régions du pays un cadre idéal leur permettant d’aller à la rencontre du public et de faire découvrir tout leur talent et esprit créatif.Sans nul doute, cet établissement est appelé à contribuer davantage au renforcement du mouvement culturel, artistique dans son ensemble dans la capitale des Zianides, estiment les professionnels du domaine.
