L'élection présidentielle du mois d'avril prochain est activement préparée et suivie de près par les citoyens qui s'apprêtent à se prononcer sur l'avenir politique du pays. En effet, les bureaux des services chargés de recueillir les nouveaux inscrits sur les listes électorales n'ont pas désempli jeudi dernier, dernier jour de la révision exceptionnelle des listes électorales.
Un élément qui donne un aperçu de la rigueur avec laquelle cette élection est préparée sur le plan administratif et institutionnel, pour donner à chaque électeur les moyens et les conditions idoines pour accomplir son choix électoral, politique.
Car sur le Front Office, tout est minutieusement mis en place pour assurer les conditions de réussite de ce scrutin, autant en direction des électeurs que sur celui des candidats, notamment pour leur donner les moyens de se représenter dignement à cette consultation politique d'importance pour la poursuite des réformes économiques, la consolidation de la paix civile et le retour définitif à la sécurité.
C'est dire que la machine électorale est bien lancée avec la mise en place, par ailleurs, des sous-commissions locales chargées de la supervision et la surveillance de ce scrutin. Ainsi, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a confirmé que plus de 1 500 magistrats ont été désignés pour présider les commissions électorales communales afin de garantir la tenue d’une présidentielle «régulière et transparente».
«1541 magistrats ont été désignés pour présider les commissions électorales au niveau de l’ensemble des communes du pays», a déclaré M. Louh. La désignation des magistrats à la tête de ces commissions se veut «une des garanties majeures de l’opération électorale pour en assurer sa régularité et sa transparence» et c’est là une disposition «en vigueur de par le monde».
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur vient de mettre à la disposition des électeurs un guide pour informer et sensibiliser sur le scrutin présidentiel. «Tous concernés» est le thème de ce guide distribué sous forme de dépliant aux citoyens. Cet entrain de l'administration et des plus hautes institutions du pays reflète on ne peut mieux les efforts déployés en interne pour que les Algériens trouvent les meilleures conditions de votation le jour du scrutin.
Sur un autre chapitre, les annonces de candidatures se poursuivent et donnent ainsi un rythme particulier à cette présidentielle, qui s'annonce palpitante mais indécise, d'autant que tout le microcosme politique algérien attend avec la plus grande impatience l'annonce de la candidature de M. Bouteflika à ce scrutin. Une annonce attendue par les comités de soutien à un quatrième mandat présidentiel, d'autant que ces comités multiplient les appels et les initiatives pour hâter cette annonce également attendue par les milieux diplomatiques et médiatiques étrangers.
C'est dire que cette élection présidentielle d'avril 2014 ne laisse personne indifférent d'autant qu'elle doit en principe déterminer la poursuite d'un vaste programme social et économique, et des réformes en profondeur. En attendant le début de la campagne électorale et le contenu des programmes des candidats, tous les regards sont braqués sur le président Bouteflika, qui temporise pour annoncer ou pas sa candidature.
