Des citoyens signalent la découverte d’un cadavre de sexe masculin. La police judiciaire chargée de cette affaire entame des recherches. Après les premières constatations, elle doit évacuer la dépouille vers l’hôpital pour autopsie.
Le corps est identifié : il s’agit de Rachid, 33 ans ; une enquête est immédiatement ouverte. Elle dure plusieurs mois et finit par mener les enquêteurs à Kamel âgé de 36 ans, sur lequel pesaient de lourds soupçons.
L’individu sera vite arrêté. Il nie d’abord les faits qui lui sont reprochés devant le tribunal criminel d’Alger. Il reconnaît ensuite avoir tué Rachid, il déclara : « Je ne suis pas un criminel, je ne voulais pas en arriver là, je ne voulais pas le tuer, c’est lui qui avait déclenché la dispute ».
Le représentant du ministère public, après un bref rappel des faits, désigne Kamel comme coupable. «Il apparaît clairement que l’accusé a tué volontairement Rachid» et demande que l’honorable cour prenne en considération la gravité des faits et requiert une peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre du coupable.
L’avocat de la défense essaye tant bien que mal de requalifier l’accusation d’homicide volontaire, Kamel est accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner et demande d’accorder les circonstances atténuantes à son client.
Après les délibérations et en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
