La presse spécialisée s’intéresse de près à une jeune société israélienne, par laquelle une bonne partie de la technologie d’injection de publciel semble provenir.
Elle serait à l’origine du scandale du « pourriciel Superfish, que Lenovo a eu la bonne idée d’intégrer sur certains de ses ordinateurs », rapporte le site 01net.com qui évoque une « partie visible d’un empire bien plus vaste, tissé par un acteur inconnu du grand public : Komodia.»
Ce serait elle qui aurait doté un éditeur californien en « technologie nécessaire permettant d’intercepter les flux chiffrés en SSL et d’y insérer des publicités non sollicitées. » Elle semble s’appuyer « sur un certificat racine auto-signé qui lui permet d’usurper l’identité de n’importe quel site accessible en connexion HTTPS », explique 01net.com ajoutant qu’il s’agit là même de la même technologie que « les fameux ‘’proxy SSL’’ qui permettent aux employeurs de surveiller les échanges web de leurs salariés. »
Après avoir décortiqué le mode de fonctionnement de la technologie emprunté par cette société, le site aborde les retombées du travail de cet éditeur qui, pour lui, « nage en eaux troubles et fait feu de tout bois pour diffuser au maximum sa technologie d’interception ».