Des universitaires ont mis en relief, durant la seconde journée du colloque international sur Okba Bnou Nafaâ El Fihri, organisé dans la ville de Sidi Okba (Biskra), «l’apport incontestable des savants algériens à travers l’histoire, en Afrique et dans le monde».
Qu’il s’agisse de logique, de jurisprudence, de rhétorique ou d’exégèse, les savants algériens ont laissé une «forte empreinte» à l’exemple de Abderrahmane El-Akhdhari dont les ouvrages, en logique entre autres, sont «encore étudiés à ce jour en orient et en occident», a soutenu Mohamed- Yacine Lahlali, de l’université de Biskra, De son côté, le Dr. Lakhdar Boultif, de l’université de M’sila, a évoqué Aboud Djaâfar Ahmed Ibn Nasr Eddaoudi qui fut, un «éminent juriste doublé d’un exégète dont la renommée est établie de Tripoli à Tlemcen».
Fodil El Ourtilani et Bachir El Ibrahimi, deux figures du réformisme musulman en Algérie durant le 20ème siècle «ont profondément marqué leur génération, dans leur pays, mais aussi en Egypte et en Irak, ont souligné pour leur part Belkacem Missoum et Douadi Goumidi, des universités de Biskra et de Batna.
Cette 4ème édition du colloque avait été ouverte, mardi, par le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa. Elle réunit des chercheurs de plusieurs universités algériennes ainsi que de Syrie et du Sénégal.
