Plus de 2.000 personnes sont mortes en Syrie, en grande majorité des éléments du groupe autoproclamé «Etat islamique» (Daech/EI), dans les frappes de la coalition internationale menée par Washington depuis sept mois, selon le bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) annoncé jeudi.
Ainsi, «1.922 combattants de l'EI, en majorité des étrangers, ont péri depuis le 23 septembre 2014 dans les raids et les frappes aériennes de la coalition internationale sur les positions et les sièges de l'EI ainsi que des terminaux pétroliers» à travers la Syrie, selon l'OSDH.
En outre 90 membres du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda et rival de l'EI, ont également péri dans des frappes sur leurs sièges notamment dans le nord du pays. Les frappes ont visé notamment les positions du groupe extrémiste dans les provinces de Homs, Hama (centre), Alep, Raqa (nord), Hassaké (nord-est) et Deir Ezzor.
Le conflit en Syrie est devenu plus complexe en 2014 avec la montée en puissance, notamment ceux de l'EI qui contrôlent des régions dans le nord et l'est du pays et combattent les différentes forces sur le terrain. En quatre ans, les violences en Syrie ont fait plus de 220.000 morts et contraint 11,2 millions de personnes à quitter leur foyer.
