
Moncada est synonyme de base de la liberté à Cuba. C’est ce symbole qu’a préféré le parti du FLN pour organiser la manifestation d’hommage aux journalistes algériens.
C’est à Saïd Bouhadja qu’est revenu le discours de bienvenue : « Cette démarche est en tous points une expression de la fidélité du parti aux idéaux de Novembre ! La liberté de la presse signifie que le pouvoir est fort et favorise l’exercice de la démocratie. »
Démocratie politique et liberté de la presse
Amar Saâdani a d’emblée marqué le rapport du parti du FLN avec les médias : « Nous ne cachons rien aux journalistes, nous estimons que plus on parle du parti plus nous engrangeons de reconnaissance que le parti du FLN est lié au peuple, qu’il oeuvre en toute transparence pour l’édification de l’Etat de droit et les avancées de la démocratie dans notre pays. »
« La démocratie, c’est l’expression libre d’un peuple libre. Par et pour ses partis, ses médias. Ce sont, parmi les institutions, les canaux d’informations du peuple algérien » poursuit-il.
Voie de développement
« La presse dans notre pays est, comme toutes les institutions, en voie de développement. Développement qui a connu, dans notre pays, des empêchements, des attaques, ce qui n’a pas empêché, heureusement, les sacrifices qui ont consisté dans la formation des cadres de plus en plus nombreux et compétents. Il en est de même des journalistes. Le problème est qu’ils n’ont pas de droits ! »
La marche vers la démocratie a été retardée par le terrorisme des années 90 : « L’exercice du pouvoir suprême par Abdelaziz Bouteflika permet la construction d’un Etat dans lequel l’information a une liberté réelle, est professionnelle » ajoute Amar Saâdani.
« La presse a-t-elle des droits dans notre pays ? A-t-elle une charte ? Qui l’a écrite ? Existe-t-il une classification des professionnels de la presse ? », interroge Amar Saâdani, laissant entendre que le « milieu » est opaque.
Pas d’information, sans liberté
de la presse
Il en est des partis comme des médias : « Sommes-nous des partis politiques ? quel travail politique menons-nous ? Avons-nous évalué ce que la nation, la société, le peuple attendent de nous ? Avons-nous la confiance du peuple ? », s’écrie Saâdani qui poursuit : « Il n’y a pas de travail politique sans information. I n’y a pas de travail d’information, sans liberté de la presse ! »
« Les partis et les médias sont deux parallèles qui ne se rencontrent jamais : nous attendons des journalistes qu’ils critiquent, qu’ils évaluent, qu’ils mettent au clair, sans complaisance ni concession. La seule exigence est de rapporter les faits, seulement les faits. Le commentaire, c’est autre chose qui relève de la conscience et de la responsabilité de l’auteur de l’article » dit-il.
« La presse est un vecteur qui dit ce qui est » insiste-t-il.
Défendre les droits
Amar Saâdani souhaite la création d’un « syndicat réel de journalistes qui défende leurs droits et tout ce qui concerne la presse. Il faut que la position du journaliste soit connue pour asseoir les droits et les devoirs correspondants. La classification des journalistes établit la hiérarchie des besoins de chaque catégorie aux plans professionnels et social, des conditions de vie et de travail » assène Amar Saâdani. Le parti du FLN veut une presse libre ; le journaliste est la conscience du peuple et de la société, il témoigne de la santé d’une nation. Présent dans tous les douars et villages d’Algérie, le parti du FLN est une source d’information inépuisable du fait même que la direction du parti a libéré la parole des militants et des responsables. »
Amar Saâdani est l’homme qui dit « Oui » quand il veut dire « Oui » et « non » quand il le faut, assure un membre du comité central, signifiant que tout ce qui est dit est vrai, que c’est un acte qui l’engage.
Congrès
« Le congrès vient à son heure ; ni trop tôt, ni trop tard ; c’est le bon moment. » Soit les 28, 29, 30 mai 2015.
Certains sont assurés de son succès « puisque le parti du FLN représente 70% de l’action politique visible…»