Le système pénal en Algérie a enregistré «un développement positif» depuis 2004, a affirmé mardi à Alger la directrice de la région Moyen Orient et Afrique du nord de l'organisation internationale de la réforme pénale (PRI), Mme. Taghreed Jabr.
Il y a une volonté politique en Algérie pour opérer un changement dans le système pénal de ce pays, et ce depuis 2004», a souligné Mme Taghreed lors d'une rencontre sur «la protection des droits des couches vulnérables dans les établissements pénitentiaires» organisée par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) en partenariat avec la PRI.
Le développement du système pénal en Algérie a enregistré «un saut qualitatif tant sur les plans juridique, opérationnel et institutionnel que sur le plan des ressources humaines activant dans les établissements pénitentiaires».
«L'Algérie est le seul pays arabe qui applique la peine alternative d'intérêt général», a fait savoir Mme Taghreed. Elle a, dans ce sens, évoqué les mesures d'insertion des détenus ayant purgé leur peine, estimant que ces mesures devraient toucher particulièrement les femmes et les mineurs. Les femmes représentent 9 % des détenus dans le monde, a précisé Mme Taghreed qui a appelé à développer les règles de Bangkok pour le traitement des détenus.
Dans ce cadre, Nouredine Benbraham, président de l'association «Adhwaa rights pour la démocratie et les droits de l'homme» accréditée en 2012 a indiqué que son association lancera en septembre prochain un projet d'accompagnement de la femme, une fois sa peine purgée.
