La société civile, les observateurs et journalistes européens suivent avec beaucoup d’intérêt les actions des autorités de Bruxelles contre les grands groupes américains coupables de se soustraire aux obligations fiscales alors qu’ils tirent de grands bénéfices de leurs businesse en Europe.
Mais, à en croire le site lesechos.fr, la marge de travail de la commission européenne est encore importante pour arriver à convaincre tout ce monde. « Une opération transparence que les ONG, comme Sherpa, saluent, mais jugent insuffisante, écrit-il, étayant son propos par une déclaration d’un responsable de cette association qui place la barre des exigences plus haut :
« Dans leur rapport annuel, les entreprises devraient être tenues de publier pays par pays, filiale par filiale, la nature de l'activité, le chiffre d'affaires et le bénéfice réalisés, ainsi que le nombre de salariés et le montant d'impôt payé », avance-t-il, alors que le journaliste de ce site, voit là, une « demande ambitieuse que certains observateurs jugent ‘’peu réaliste’’ ».
De son côté le patron d’Apple n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre au cadre légal et institutionnel qu’il a qualifié de « pas adapté à l'économie digitale », pour répondre aux attaques des parlementaires américains. « Habile réponse, qui détourne le regard de l'opinion publique », conclut le journaliste du site lesechos.fr
