Une enveloppe de 140 millions DA est consacrée à la formation d'agents wakfs et de chercheurs pour «décoder» des documents datant de l’époque ottomane, a indiqué lundi à Mostaganem le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa.
Dans une déclaration à la presse, en marge du colloque international sur l’information religieuse, M. Mohamed Aissa a souligné que la plupart des documents wakfs se trouvant en Algérie «sont rédigés en langue turque et difficiles à lire».
Il a ajouté qu’un accord a été conclu avec le Centre national d’archives qui entretient des relations avec la partie turque ayant livré ces documents pour la formation d'agents wakfs et chercheurs qui se chargeront de la lecture de ces documents et faire des recherches sur le terrain et entreprendre des procédures de réappropriation et de régularisation auprès de la justice.
Le ministre a également indiqué que la plupart des wakfs ont été détruits en Algérie par le colonisateur français qui a confisqué les biens wakfs, estimant «insuffisant» les lois promulguées après l’indépendance nationale qui stipulent que la récupération du bien wakf doit se faire sur la base du témoignage de deux personnes intègres. Il a ajouté qu'il y'a d’autres procédures administratives pour régulariser la situation par le recours à la justice pour statuer sur la question.
