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Ouganda : le président Museveni blâme l'ONU pour son inefficacité face aux rebelles

Publié par dknews le 18-07-2015, 17h50 | 23
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Le président ougandais Yoweri Museveni a estimé que les troupes de casques bleus déployés par l'ONU étaient incapables de désarmer les rebelles ougandais qui sévissent dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, demandant en ce sens à ce que son armée soit autorisée à prendre en charge la situation.

Dans son message prononcé à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, le président Museveni a même accusé la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) de laisser opérer librement les rebelles musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF).

«Les ADF ont été défaits en Ouganda mais ils continuent de sévir en RDC en présence des Nations Unies. Vous savez, l'ONU s'engage parfois dans la préservation de l'insécurité. Ils préservent l'insécurité. Ils coexistent avec les ADF», a accusé M. Museveni.

Au passage il a accusé dans son message les ADF, dont le chef Jamil Mukulu a été extradé la semaine dernière de Tanzanie vers Kampala en vue de son procès, d'être derrière les récents assassinats de leaders musulmans.

Pour lui, le refus de Kinshasa et l'ONU que son armée interviennent est incompréhensible.
«Quand nous disons: +Nous allons venir vous aider+, ils nous répondent: +C'est à nous de le faire.+ Je ne veux pas me quereller avec la RDC ou avec l'ONU mais si (les ADF) entrent au Rwanda, nous devrons les tuer. Ce n'est pas bien de parler de tuer durant le ramadan. Mais c'est bien ce qui va arriver», a-t-il averti.

L'Ouganda a envoyé des troupes en République démocratique du Congo lors d'une guerre régionale entre 1998 et 2003.En décembre 2005, la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies, avait estimé que l'Ouganda avait violé la souveraineté de la RDC lors de la guerre de 1998-2003 et que ses soldats y avaient pillé les ressources naturelles, torturé et tué des civils, recouru aux enfants-soldats et rasé des villages entiers.L'Ougandaa, qui a réfuté ces accusations, avait été condamné à verser jusqu'à 10 milliards de dollars (9 milliards d'euros) de dédommagement, qu'il refuse de payer.

 

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