Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est félicité jeudi de la signature d'un accord entre la plupart des factions libyennes et a exhorté «toutes les parties» en Libye à le soutenir.
Les parties libyennes en conflit ont paraphé samedi un accord «de paix et de réconciliation» qui ouvre la voie à un gouvernement d'union nationale mais les représentants du parlement de Tripoli étaient absents.
Dans une déclaration unanime adoptée jeudi, les membres du Conseil «appellent toutes les parties à participer au dialogue politique libyen et à s'unir pour soutenir cet accord». Ils appuient la formation d'un gouvernement d'union nationale «pour aider à reconstruire le pays et contrer la menace croissante du terrorisme en Libye et chez ses voisins». Ils «encouragent la Mission de l'ONU en Libye (UNSMIL) à progresser dans la coordination de l'aide internationale à un futur gouvernement d'union nationale» libyen.
L'émissaire des Nations unies pour la Libye Bernardino Leon, qui s'est adressé mercredi au Conseil, avait invité les factions libyennes qui n'ont pas signé l'accord à le faire, affirmant que «la porte restait ouverte». En proie au chaos depuis la chute du régime de Gueddafi, la Libye compte deux Parlements et deux gouvernements qui se disputent le pouvoir, l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale.
